Bonjour,
Pourquoi le vin a son importance dans la Cacheroute ?
Bonjour,
Il y a quatre catégories de vin, interdites selon la Halakha.
1. Yayin Néssekh,
2. Stam Yeïnam,
3. Yayin Chel Israël Chénaga’ Bo Goy,
4. "Yayin Chénaga' Bo Moumar".
Yayin Néssekh
L’appellation Yayin Néssekh est, généralement, utilisée pour désigner le vin ayant été utilisé à des fins d’idolâtrie.
Cette catégorie de vin est touchée par une interdiction d’en tirer le moindre profit car il est strictement interdit de tirer profit de la ‘Avoda Zara - idolâtrie.
Voir Rambam, Hilkhot Maakhalot Assourot, chapitre 11, Halakha 1, Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 123, Halakha 1, Tossefot, passage Yayin sur Talmud Avoda Zara 29b, Tossefot, passage May Ta’ma sur Talmud Avoda Zara 62a, Tossefot, passage ‘Hada sur Talmud ‘Houlin 116a.
Stam Yeïnam
L’appellation Stam Yeïnam est utilisée pour désigner un vin appartenant à un non-juif ou le vin d’un juif ayant été touché par un non-juif.
Voir Rambam, Hilkhot Maakhalot Assourot, chapitre 11, Halakha 3, Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 123, Halakha 1.
L’appellation Yayin Néssekh est, également, utilisée pour désigner ce type de vin.
D’après certains décisionnaires, ce vin a été interdit, non pas du fait qu’il ait été utilisé pour de l’idolâtrie mais pour ériger une barrière et marquer une limite autour des Bné Israël afin qu’ils soient préservés d’un mariage mixte.
Voir Talmud Chabbath 17b, Talmud Avoda Zara 36b, Tour-Yoré Déa, chapitre 123, Pirké Dérabbi Eliezer, chapitre 47.
Yayin Chel Israël Chénaga’ Bo Goy
Il s’agit d’un vin appartenant à un juif mais ayant été touché par un non-juif. D’après certains décisionnaires, ce vin a été interdit pour ériger une barrière et marquer une limite autour des Bné Israël afin qu’ils soient préservés d’un mariage mixte.
Voir Encyclopédia Talmudit, volume 24, pages 336-338, Rambam, Hilkhot Maakhalot Assourot, chapitre 11, Halakha 4, Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 123, Halakha 1.
Il y a un « autre » type de vin
Le vin ayant été touché par une personne juive, transgressant des fautes d’une certaine gravité.
Il y a de nombreux détails à ce sujet.
Voir Encyclopédia Talmudit, volume 24, pages 395-399.
Bien que nous ayons l’obligation de prier pour une telle personne et de l’« aimer » mais nos Sages ont, tout de même, juger utile de marquer une limite afin de nous rappeler que ses actions ressemblent à celles de l’idolâtre.
Voir Encyclopédia Talmudit, volume 24, page 395.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.