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Pourquoi le lapin est Tarèf ?

Rédigé le Vendredi 26 Mai 2017
La question de Imran L.

Chalom Rav,

Pourquoi le lapin est un aliment interdit dans le judaïsme ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
41286 réponses

Bonjour,

L’interdiction de consommer du lapin est mentionnée dans notre Torah.

Voir Vayikra [Le Lévitique], chapitre 11, versets 5 et 6.

Dans le verset 5, apparaît le mot Chafane.

Ce terme est souvent traduit par lièvre ou lapin.

Dans le verset 6, apparaît le mot Arnévèt.

Nombreux sont ceux qui traduisent ce mot par lièvre ou lapin.

Le Rav Hirsch et le Rav Munk écrivent que l’identité de ces deux animaux n’a pas été établie avec certitude.

Explications :

La Torah nous ordonne de ne pas consommer d’animal n’ayant pas deux signes de pureté.

Les animaux dont il est permis de consommer la chair sont les ruminants [qui régurgitent leur nourriture] ayant le sabot fendu.

Le lapin et le lièvre expulsent des boulettes humides qu’ils remangent, et, ensuite, expulsent des boulettes sèches.

Il semblerait, donc, qu’ils ruminent, mais d’une façon totalement différente de celle des vaches et des moutons.

Il est, cependant, possible que le terme régurgiter la nourriture, mentionné dans les versets [Vayikra [Le Lévitique], chapitre 11, verset 3] incluse tous les animaux qui régurgitent leur nourriture de l’estomac vers la bouche, que ce soit ou non à la façon des vaches.

D’autre part, ni le lapin, ni le lièvre n’ont des sabots.

A ce sujet, voir Le ‘Houmach, édition Edmond J. Safra, pages 636-637.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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1 commentaire

Steeve Eliyahou L.
04/09/2023 - 15h38
Très cher Rav Dayan,

ces pessoukim sur les 4 animaux sont problématiques et sont critiqués par les railleurs de la Torah.
Dans Parachat Chemini (vayikra 11,4-7) et Parachat Réé la Torah énonce les 4 quadrupèdes ayant un seul des 2 signes de [...] lire la suite du commentaire
Très cher Rav Dayan,

ces pessoukim sur les 4 animaux sont problématiques et sont critiqués par les railleurs de la Torah.
Dans Parachat Chemini (vayikra 11,4-7) et Parachat Réé la Torah énonce les 4 quadrupèdes ayant un seul des 2 signes de pureté les disqualifiant ainsi à la consommation :
seulement la rumination mais pas les sabots entièrement fendus :
"le gamal", "le chafane" et "la arnevet"
seulement les sabots entièrement fendus mais pas la rumination :
le 'hazir.
La traduction des termes "chafane" et "arnevet" est délicate.
"chafane" est rendu parfois par gerboise, parfois par daman...
Selon la guemara 'Houline 60B la liste des 4 animaux est exhaustive.

Pourquoi avoir énuméré les 4 animaux ayant un seul des 2 signes alors que la règle suffit pour déterminer si un animal est kasher : "un quadrupède est kasher s'il est ruminant et a les sabots entièrement fendus". Pourquoi cette liste ? Pour montrer l'origine divine de la Torah.
Et il y a aussi la memra de rav Hisda daf 59b.
Et encore la beraita dans le sifri parachat Réé 102 :
אך את זה לא תאכלו. (חולין ס) אמר ר' עקיבא, וכי משה קניגי (=צייד חיות מדבריות) ובלסטרי (=זורק חיצים על חיות לצודן) היה? מכאן תשובה לאומרים אין תורה מן השמים
"Toutefois celles-ci vous ne consommerez pas.Rabbi akiva dit "Moché était-il chasseur? D'ici une réponse à ceux qui disent que la Torah ne vient pas du ciel."
Le Ramban (vayikra 11,3) écrit aussi :
כל מפרסת פרסה ושוסעת שסע פרסות מעלת גרה טעם הכתוב הזה שכל בהמה שיהיו בה שני הסימנין הללו תאכלו אבל לא תאכלו באחד מהם והיה ראוי שיאמר כן בדרך כלל אלא שפרט הגמל והשפן והארנבת בגרה והחזיר בפרסה מפני שאין אחרים בעולם בסימן האחד

Mais c'est une prise de risque à double tranchant comme le sous-entend elle-même la guemara. Si la liste "semble" fausse ('halila) alors ça "semble" invalider la Torah ('halila) et ça a de quoi refroidir grandement l'ardeur dans la 'avodat Hachem si on ne parvient pas à appliquer l' enseignement (rachi choftim 17,11) : " s'ils te disent que ta droite c'est ta gauche suis les...''. Et en plus ici la question se porte sur les pessoukim de la Torah eux-mêmes.
Ce passage de 'houline est expliqué, repris dans les méfarchim comme le Rav Baroukh Epstein dans le Torah Témima ( vaykra 11, ot 17) et dans plein de livres contemporains en français en hébreu (Munk vayikra p.85,ma'yan hachavoua vayikra p.120 du rav Chalom Vallakh, le haparacha hama'hkima vayikra p. 324,oumatok haor vayikra aleph du rav Chelomo Levinstein pages 320 à 324) où les rabbanim reprennent le développement.
Chose qui m' a troublé : dans une ancienne édition de "Torah et sciences" du rav Zamir Cohen que j' avais il y a 25 ans le sujet est abordé.Alors que dans la nouvelle édition récente "la révolution" ce sujet n' est plus exposé.
Comme vous le rapportez le chafane et la arnevet sont traduits souvent par lièvre et lapin. Effectivement ils ont une pseudo rumination.Le rav Chelomo Levinstein explique bien ce point.
Il explique aussi que le gamal ( si on traduit par chameau) bien qu'il rumine n'est pas un ruminant au sens des ruminants classiques puisque la vache a 4 estomacs (voir massekhet 'houline) : la panse, le bonnet, le feuillet et la caillette.Le chameau a seulement trois estomacs donc même son siman tahor n' est pas complet.

Dans le livre "expédition vers les hauteurs du sinai" du rav Mordekhai Neugroeschel" il y a dans l'appendice 1 plusieurs pages sur le chafane et la arnevet : p.205 paragraphe b on débute avec "le daman et le lièvre" et p.206 on poursuit la même explication avec "le lapin et le lièvre" .Pourtant daman et lapin c'est différent.ça semble être une erreur.
Et le rav Neugroeschel précise :" le daman et le lièvre sont les seuls animaux au monde" à mâcher leur nourriture comme les ruminants " classiques" bien qu'ils n' aient pas leur système digestif. Dans le passé où les pays lointains étaient encore inexplorés, ce fait ne pouvait être su que de Celui qui connaissait le monde vivant dans son intégralité".(Ce phénomène à savoir qu'il n'existe pas d'autres animaux mastiquant comme les ruminants à part l'arneveth et le chafane a été attesté par onze zoologistes parmi lesquels docteur Menahem Dor, docteur Yoram Yom tov, prof yehouda Félix, prof Heinrich Mendelsohn..
Il n' y a aucune réponse convenable qui est entièrement en conformité avec la réalité.
L' explication du Rav Méir de Lublin (que je copie ici du site de Hillel Bakish) est la meilleure explication que j' ai pu trouver (mais ne résout tout de même pas complètement le problème)
Le Rav méir remarque que le verbe de la rumination est toujours au présent mais le verbe pour exprimer le sabot divisé en 2 ongles change de temps :

"R’ Meyer Lubin offre une autre perspective הַ֠גָּמָל serait le dromadaire (à une bosse), הַשָּׁפָ֗ן serait le lama (qui découvert après la découverte de l’Amérique, s’est avéré ruminer sans avoir de sabots fendus), הָֽאַרְנֶ֗בֶת serait le chameau à deux bosses. Il croit trouver la solution aux difficultés de traduction des ces noms d’animaux, en examinant l’étrange variation des temps utilisés pour les verbes.

Concernant le gamal, il est écrit : אַ֤ךְ אֶת־זֶה֙ לֹ֣א תֹֽאכְל֔וּ מִֽמַּעֲלֵי֙ הַגֵּרָ֔ה וּמִמַּפְרִסֵ֖י הַפַּרְסָ֑ה אֶֽת־הַ֠גָּמָל כִּֽי־מַעֲלֵ֨ה גֵרָ֜ה ה֗וּא וּפַרְסָה֙ אֵינֶ֣נּוּ מַפְרִ֔יס טָמֵ֥א ה֖וּא לָכֶֽם׃ « Mais ceci vous ne le mangerez pas, parmi les remonteurs de rumination et les partagés du sabot, le gamal, oui, il fait remonter la rumination [les aliments déjà avalés], mais son sabot n’est pas partagé, il est impur pour vous » (Vayikra 11, 4). Le verbe מַפְרִ֔יס est bien au présent : « n’est pas partagé ».

Concernant le chafane, il est écrit : וְאֶת־הַשָּׁפָ֗ן כִּֽי־מַעֲלֵ֤ה גֵרָה֙ ה֔וּא וּפַרְסָ֖ה לֹ֣א יַפְרִ֑יס טָמֵ֥א ה֖וּא לָכֶֽם׃ « Le chafane, oui, il fait remonter la rumination mais son sabot ne sera pas partagé: il est impur pour vous » (Vayikra 11, 5). לֹ֣א יַפְרִ֑יס c’est du futur.

Concernant l’arnèbèt, il est écrit : וְאֶת־הָֽאַרְנֶ֗בֶת כִּֽי־מַעֲלַ֤ת גֵּרָה֙ הִ֔וא וּפַרְסָ֖ה לֹ֣א הִפְרִ֑יסָה טְמֵאָ֥ה הִ֖וא לָכֶֽם׃ « L’arnèbèt, oui, il fait remonter la rumination mais son sabot n’était pas partagé: il est impur pour vous » (Vayikra 11, 6). הִפְרִ֑יסָה c’est du passé féminin.

Or, la Torah n’utilise nulle part ailleurs trois temps simultanément pour enseigner une même loi. Pourquoi ici ce glissement du présent au futur puis au passé ? Cela, alors que leur qualité de ruminant – trait caractéristique aux trois animaux- est systématiquement conjuguée au présent? Ce que nous retrouverons dans Dévarim 14, 7, אֶֽת־הַ֠גָּמָל וְאֶת־הָֽאַרְנֶ֨בֶת וְאֶת־הַשָּׁפָ֜ן כִּֽי־מַעֲלֵ֧ה גֵרָ֣ה הֵ֗מָּה וּפַרְסָה֙ לֹ֣א הִפְרִ֔יסוּ טְמֵאִ֥ים הֵ֖ם לָכֶֽם׃ « le gamal, et l’arnèbèt, et le shaphane, qui ruminent et n’ont pas le sabot fendu, ils seront impurs pour vous ». Le même verbe est utilisé pour les trois animaux - conjugué ici au passé (pluriel). L’hypothèse du Rav repose sur l’histoire de la diffusion des espèces animales. Si le dromadaire était connu précocement dans l’Egypte antique et au Proche-Orient, il n’en allait pas de même pour le chameau (à deux bosses) qui ne fera son apparition que plus tardivement. Le dromadaire aurait été domestiqué en Arabie il y a quelque 4000 à 5000 ans, alors que le chameau aurait été domestiqué quelque 1000 ans plus tard. Quant au lama, il n’a été connu qu’après la découverte de l’Amérique et la connaissance des plateaux andins. Le Rav propose une traduction des versets signalant ces trois animaux, en tenant compte de la variation des conjugaisons :

- dans Vayikra 11, 4, הַ֠גָּמָל le gamal désignerait un animal « qui ne se tient pas debout sur des pieds cornés » et « que vous connaissez maintenant » - ce serait le dromadaire (Camelus dromedarius) qui était connu en ces temps-là ;

- dans Vayikra 11, 5, הַשָּׁפָ֗ן le chafane désignerait un animal « que je te montre maintenant, ils ne l'ont jamais vu et ne le voient pas maintenant. Mais quand ils le verront dans l'avenir, ils constateront que cet animal ne se tient pas debout sur des pieds cornés », il s’agit des lamas des Andes : lama au sens strict (Lama glama), et ses proches : guanaco (lama guanacoe), alpaga (Lama pacos) et vigogne sauvage (Lama vicugna). L’existence d’un animal inconnu (lama) était donc annoncée par la Torah si on suit cette argumentation. Cela est conforme avec l’idée d’exhaustivité enseignée par Rabbi Yishma’el ;

- dans Vayikra 11, 6 הָֽאַרְנֶ֗בֶת l’arnevet désignerait un animal qui « ne se tenait pas debout sur des pieds cornés » et que les hébreux connaîtront « quand vous l'avez connu », cet animal ne se trouvant pas dans votre entourage actuellement »- ce serait le chameau de Bactriane (à deux bosses - Camelus bactrianus), qui n’était pas domestiqué en ces temps-là, ni connu dans ces régions du monde [34].

L’hypothèse de R’ Meyer Lubin ne fait pas l’unanimité, mais elle éclaire la conjugaison exceptionnelle d’un verbe simultanément au présent, au futur et au passé, pour enseigner une même loi "

Et même avec cette excellente explication qui règle la question pour les quadrupèdes ruminants mais n' ayant pas les sabots entièrement fendus, il reste la question pour le 'hazir.
le rav Méir de Lublin a jugé lui-même qu'on ne peut inclure le lama avec le dromadaire ou le terme chameau.

En effet selon sources internet :
Le dromadaire et le lama ne sont pas la même espèce. Bien qu’ils soient tous deux des animaux de la famille des camélidés, ils ont des différences physiques et comportementales. Les dromadaires ont une bosse sur leur dos tandis que les lamas n’en ont pas. Les lamas ont une fourrure plus épaisse que les dromadaires et sont plus petits. Les dromadaires vivent dans les déserts chauds et secs d’Afrique et d’Asie tandis que les lamas vivent dans les montagnes fraîches et sèches d’Amérique du Sud.
Les chameaux et les lamas ne sont pas pareils car ils ont des différences physiques et vivent dans des environnements différents. Les chameaux ont un corps plus lourd et plus grand avec une queue plus longue que les lamas. Les chameaux ont des bosses que les lamas n’ont pas. Les chameaux vivent dans les déserts chauds et secs d’Asie, tandis que le lama vit dans les montagnes fraîches et sèches d’Amérique du Sud. Les lamas ont un épais manteau de fourrure, tandis que les chameaux ont un court manteau de fourrure. Les lamas ont de longues oreilles en forme de banane, tandis que celles des chameaux sont plus courtes.
Sauf erreur de compréhension ou d'information de ma part il n' y a pas que le 'hazir qui fasse exception en ayant les sabot entièrement fendus sans la rumination : il y a aussi (au moins) le sanglier et le pécari.
D'après ce que j' ai pu lire en zoologie dans plusieurs sources, le pécari n'est pas un porc bien qu'il s' en rapproche beaucoup.
je cite :
"Le sanglier d'Europe, sanglier d'Eurasie ou plus simplement sanglier (Sus scrofa) est une espèce de mammifères omnivores et forestiers de la famille des Suidés. Cette espèce abondamment chassée est aussi considérée comme une espèce ingénieure, capable de développer des stratégies d'adaptation à la pression de chasse, ce qui lui confère parfois un caractère envahissant."

"Le porc (ou cochon) est issu de la domestication du sanglier. Longtemps considéré comme une sous-espèce du sanglier sous le nom de Sus scrofa domesticus, il est aujourd'hui considéré comme une espèce à part entière (Sus domesticus) afin de limiter les confusions entre les populations sauvages et domestiques."
(C'est vrai que "sanglier" en hébreu moderne se dit " 'hazir bar" porc sauvage).
"Les sangliers et les porcs sont deux espèces différentes. Les sangliers sont des animaux sauvages qui vivent dans les forêts et les porcs sont des animaux domestiques élevés pour leur viande. Bien qu’ils soient tous deux des animaux de la famille des suidés, ils ont des différences physiques et comportementales."
"Les pécari sont des animaux de la famille des Tayassuidae. Bien qu’ils ressemblent aux porcs, ils sont une espèce différente. Les pécari ont des glandes odorantes sur leur dos et leur cou qui produisent une odeur forte et désagréable pour éloigner les prédateurs. Les porcs n’ont pas ces glandes."
Et à priori si on prend le critère d'interfécondité comme critère de classement des espèces à priori un pécari ne peut pas s'accoupler avec un porc.
Et si la Torah est auto-référente pour décider de la classification en quoi est-ce une preuve ?
Pourquoi tous les rabbanim contemporains qui reprennent ce sujet ne mentionnent pas le lama,le sanglier,le pécari au moins pour préciser que les termes de la Torah semblent plutôt faire référence à des familles ou espèces qu' à des animaux précis. Mais si les mots chafane et arnevet sont ainsi occupés, où placer daman, gerboise, lièvre ?

En bref : selon moi pour avoir une compréhension juste on devrait combiner l'explication du rav Méir de Lublin :
gamal : dromadaire
chafane : le lama : lama au sens strict (Lama glama), et ses proches : guanaco (lama guanacoe), alpaga (Lama pacos) et vigogne sauvage (Lama vicugna).
arnevevet : chameau
'hazir : cochon, sanglier et pécari.
C'est tellement une grande gymastique pour ne pas dire une acrobatie intellectuelle que je ne distingue plus du tout la preuve qu' y voit la guemara et 'halila ça peut paraître au contraire comme faux.

Je ne m' y connais pas du tout en zoologie et ne m' y suis penché sur le sujet que pour la Torah. Je suis encore un peu familier du limoud (après 10 ans de collel à plein temps) mais en 'hol mon domaine sont les mathématiques pures, pas la zoologie.
Je sais qu'il y a beaucoup de difficultés de traduction des termes relatifs aux animaux dans chemini et dans Réé. Mais au moins pour les 4 termes " gamal, chafane, arnevet et 'hazir" il faudrait donner une traduction en adéquation avec la réalité puisque le Midrach et la guemara déclarent y voir une preuve du caractère divin de la Torah.
Pardon d'avoir été aussi long et confus, pas assez structuré mais c'est extrêmement difficile à rédiger sur ce sujet.Je n' ai pas tout dit mais l'essentiel.
J' aimerais avoir votre point de vue et est-ce qu'il n' y a pas aussi des spécialistes en zoologie rattachés à Torah-Box qui pourraient apporter leur éclairage ?
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