Chalom Rav,
Je voulais savoir pourquoi n'y a-t-il pas de Brakha particulière sur la viande selon le principe "Ein Sim'ha Ela Bébassar Véyayine".
Le vin a sa Brakha mais pas la viande ?!
Merci d'avance.
Chalom,
Le principe que vous évoquez signifie que l'on ne pouvait exprimer sa joie que par la consommation de la viande des sacrifices lors des fêtes à Jérusalem au Beth Hamikdach.
Par extension, ce principe s'est appliqué à nos fêtes, pendant lesquelles nous disons qu'il ne peut y avoir de joie authentique si on ne consomme pas de la viande pendant les repas et si on ne boit pas quelques verres de vin.
Quant à la bénédiction réservée à la viande, la troisième Michna du sixième chapitre de Brakhot a déjà statué : pour tout ce qui ne pousse pas de la terre, on récite la bénédiction Chéhakol Niya Bidvaro. Pour les fruits qui sont tombés de l'arbre avant de mûrir, on récite aussi cette bénédiction, car ils ne peuvent pas encore être considérés comme des fruits à part entière puisqu'ils ne sont pas encore parvenus à maturité.
Il est à noter que les mammifères que nous pouvons consommer se nourrissent d'herbes. A ce titre, on aurait pu les considérer comme des "fruits de la terre". Cependant, on dira qu'ils grandissent à partir de ce qu'ils prennent de la terre, mais qu'ils n'en sont pas pour autant le fruit.
Kol Touv.