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Pourquoi l'enseignement des Yéchivot et séminaires est différent ?

Rédigé le Jeudi 3 Mai 2018
La question de Anonyme

Bonjour,

Pourquoi l'enseignement dans les Yéchivot est-il tellement différent ?

On a l'impression que, dans les séminaires, les filles reçoivent tout le savoir de Rabbanim par des cours et prennent des notes sans trop réfléchir parfois, tandis que, dans les Yéchivot, les Ba'hourim étudient par eux-mêmes en 'Havrouta le plus souvent.

Pourquoi l'enseignement est-il tellement différent ? N'est-il pas préférable que les femmes cherchent aussi d'elles-mêmes les choses et qu'on ne leur dicte pas tout ?

Qu'est-ce qui justifie cette approche là dans la Torah ?

Je vous remercie.

La réponse de Rav Avraham TAIEB
Rav Avraham TAIEB
6976 réponses

Chalom Ouvrakha,

La raison est très simple : l'intérêt de l'étude est très différent lorsque l'on parle des hommes ou des femmes.

Les femmes n'ont pas de Mitsva d'étudier la Torah pour l'étude elle-même, mais ont une Mitsva d'étudier afin de connaître les Mitsvot qui les concernent et d'avoir des connaissances dans la pensée juive pour pouvoir éduquer leurs enfants et motiver leur mari à emprunter la bonne direction.

Pour l'homme, l'étude est bien plus que cela, c'est un moyen de se purifier et de parfaire ses Middot (traits de caractère).

En effet, nous pouvons constater que, dès leur plus jeune âge, les filles et les garçons sont différents. Les petits garçons jouent à la guerre, à la baguarre, à des jeux de compétition, ce qui dénote une tendance naturelle à l'orgueil, alors que les petites filles jouent à la dinette, à la poupée, au papa et à la maman, qui sont des jeux orientés vers tout ce qui est constructif.

Naturellement, elles sont plus proches de la volonté de D.ieu, et l'étude pour l'étude n'est donc pas nécessaire pour elles, contrairement aux garçons qui ont besoin de canaliser, atténuer, et purifier leurs Middot et, dans ce sens, au final, ils peuvent accumuler plus de mérites que les femmes s'ils travaillent dans la bonne direction, car, d'après le travail et l'effort vient le mérite.

Kol Touv.

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