Pourquoi l'alcool n'est pas interdit dans la Torah ?

Bonjour,

La Torah ne nous interdit pas le profit de ce monde. Elle nous le permet mais dans des limites bien fixées. Quiconque se prive des plaisirs [permis] de ce monde [est un fauteur] et devra rendre des comptes après 120 ans. Talmud Yeroushalmi - Kiddouchin, chapitre 4, Halakha 12 [fin du traité]. Il y a beaucoup à dire à ce sujet mais ce n'est pas le moment.

Il y a, certes, des choses interdites mais nos Sages dévoilent que toute chose interdite est permise d'une manière ou d'une autre. Dans le Talmud 'Houlin 109b, sont cités de nombreux exemples : certaines graisses animales sont interdites [si elles proviennent des "Béhémot"] mais ces mêmes graisses provenant d'autres bêtes ['Hayot] sont permises; le sang est interdit mais le foie est permis; le porc est interdit mais le poisson Chibouta est permis [il a un goût identique], etc.

Malheureusement, certains dépassent les limites du raisonnable et sombrent dans la folie et la démence. C'est extrêmement grave et ils doivent se repentir, certes, mais ce n'est pas assez suffisant pour que la Torah interdise complètement et radicalement.

Pour des détails à ce sujet, cliquez sur ces liens :

https://www.torah-box.com/question/quelle-doit-etre-notre-approche-vis-a-vis-du-materiel_70480.html

https://www.torah-box.com/question/se-detendre-permis_67762.html

https://www.torah-box.com/question/kiffer-la-materialite-d-apres-la-torah_1413.html

https://www.torah-box.com/question/l-ascese-selon-le-judaisme_81144.html

En ce qui concerne le vin, par exemple :

Le vin est une boisson importante et qui est à l'honneur à bien des occasions.

Pour chacune d'entre elles, nos Sages, les 'Hakhamim, montrent comment cela est bel et bien mentionné en allusion dans les versets de notre sainte Torah :

1. Il est utilisé pour le Kiddouch du Chabbath et des fêtes car il apporte une joie nécessaire et indispensable au moment de cette grande Mitsva. Talmud Pessa'him 106a. C'est aussi une manière d'honorer la bénédiction récitée, comme le dit le roi David dans le Téhilim 116, verset 13,

2. Pour les 4 verres de la soirée du Séder. Toujours pour la même raison : le vin est non seulement, un signe de joie et de liberté; il nous aide également à ressentir pleinement une profonde reconnaissance sans borne, envers le Créateur, en ce grand jour de Pessah durant lequel nous vivons notre libération spirituelle et physique. Talmud Pessa'him 99b, 108a-109b, 117b,

3. Toujours pour la même raison, il est utilisé au moment de la récitation des bénédictions sous la 'Houppa et à bien d'autres occasions. Toutes les références sont mentionnées dans Encyclopédia Talmoudit, volume 24, pages 222-227.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.