Bonjour Rav,
Après le Chéma' du matin, pendant le "Emèt Véyatsiv", j’ai vu mon père compter sur ses phalanges et ensuite, après les avoir embrassées, il les plaçait sur chaque épaule.
Y a-t-il des règles pour ces "manipulations" ?
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Il ne s'agit pas d'une Halakha incontournable, mais d'une très bonne coutume mentionnée dans de très nombreux ouvrages.
Explications :
De suite après la récitation des trois paragraphes du Chéma', nous proclamons par quinze expressions différentes que le contenu de ces trois paragraphes est une certitude qui ne saurait faire l'objet d'aucun doute.
Chacune de ces expressions vaut son pesant d'or !
C'est pourquoi, nous les comptons une à une comme s'il s'agissait de pierres précieuses :
Pour mettre en évidence cet enseignement, il est interdit de faire une interruption entre la fin de ces paragraphes et le début de « Emet Véyatsiv ». Nous enchaînons de suite avec le mot « Emet » après avoir prononcé le dernier mot du troisième paragraphe. Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 66, Halakha 5, Michna Broura, passages 28-30.
Les expressions sont les suivantes :
Vraie et sûre, établie et permanente, droite et véridique, aimée et désirée, précieuse et agréable, redoutable, bien ordonnancée et acceptée, bonne et belle est cette parole sur nous, pour toujours et à jamais.
En ce qui concerne la fin de votre question :
Il s’agit également d’une coutume. Elle est mentionnée, par exemple, dans ‘Alé Hadass, page 133, paragraphe 31.
Le fait d’agir de cette manière [« frapper » sur les épaules avec les Tsitsit avant de les lâcher] est censé rappeler à chacun que les Tsitsit sont un signe de rappel tangible et expressif, permettant de ne pas oublier l’accomplissement des Mitsvot.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.