De nos jours, pourquoi a-t-on pris l’habitude de réciter la bénédiction de Chéé’héyanou lors du port d’un vêtement neuf, ou de la consommation d’un fruit en sa primeur alors que le Choul’han Aroukh préconise de la réciter à l’achat d’un vêtement neuf ou à la vue d’un fruit en sa primeur ?
A l’époque du Choul’han Aroukh, l’acquisition d’un vêtement neuf ou la vue d’un fruit en sa primeur donnaient lieu à un fort sentiment de joie.
Aujourd’hui où notre sensibilité s’est émoussée, ce n’est que le port du vêtement ou la consommation du fruit qui nous procurent un véritable plaisir.
C’est la raison pour laquelle nous récitons la bénédiction à cette occasion (Choul’han Aroukh 223, 4 ; Kaf Ha’Haïm ad loc. alinéa 30 pour l’explication de la différence de mentalité entre les deux époques ; Chiouré HaRachal tome I, p. 256).