Bonjour Rav,
Qu’est-ce que ça représente quand on casse un verre le jour de la Hilloula du Rav Pinto ?
Chalom Ouvrakha,
Il était de coutume de casser des ustensiles pour l'honneur du roi [voir 'Avoda Zara 11a], et cette attitude fut adoptée pour la Hillloula d'un grand Tsadik, en son honneur [Oyil Moché page 96].
Bien que certains contestent la chose [Choel Ouméchiv Mahadoura Hamichaa Siman 39, note 6, et autres], cela est toléré et n'est pas considéré comme interdit de Bal Tach'hit [perte inutile, voir Torah Lichma Siman 400, Sdé 'Hémed Ma'arékhet Erets Israël note 10, Péat Hasssadé Ma'arékhet Habeit Siman 47, Hiheta Méorayta tome 3, Siman 48]. Il faudra cependant veiller à ce que l'ustensile en question ne soit pas d'une trop grande valeur [voir Birkat Hachem 2-33 et Tsror Hamor du Rav Fridland page 121].
On pourrait peut-être faire un parallèle avec le verre que l'on casse sous la 'Houppa pour se souvenir de la destruction du Temple ; ainsi, lorsqu'il y a une grande joie, on se souvient de la destruction [voir Brakhot 31a, Michbétsot Zahav Ora'h 'Haïm 560,4, Atérèt Paz Ora'h 'Haïm 17].
Certains [Ouryan Telitaa Siman 52, Binya Ya'acov (Rav Ya'acov Mayzelich) Siman 38] veulent expliquer que c'est une forme d'expression de tristesse sur la disparition des Tsadikim que nous avons, malgré la joie que nous avons aussi pour le Tsadik, qui est certainement heureux là où il se trouve.
Kol Touv.
