Bonjour Rav,
Je sais qu'il est bien d'apprendre par cœur des textes entiers en hébreu, mais quelle en est la raison si de toutes les manières, on n'en comprend pas le sens ?
On m'a dit qu'il faut d'abord appliquer avant de comprendre, mais comment pourrait-on appliquer les choses si ce ne sont pour nous que des suites de mots ?
On m'a aussi dit qu'au Olam Haba (monde futur), il faudra réciter ce que l'on a appris. Mais n'y a-t-il aucune différence si on comprend ce que l'on récite ou non ?
Merci beaucoup de l'attention et de l'aide que vous nous apportez.
Chalom Ouvrakha,
Si les textes en question sont des textes de Torah, comme par exemple des Téhilim, même si vous ne les comprenez pas, le fait de les réciter a une influence spirituelle positive.
Il est bien de connaître par cœur un ou plusieurs versets des Téhilim, comme celui-ci par exemple : « Lev Tahor Béra Li Elohim Véroua’h Nakhone ‘Hadèch Békirbi » (Ô Dieu, crée en moi un cœur pur, et fais renaître dans mon sein un esprit droit), afin de pouvoir les répéter en s'endormant, ou bien en marchant, ou encore en attendant dans une salle d'attente.
Bien sûr, il est mieux de comprendre ce que l’on dit, mais ce n'est pas obligatoire.
En ce qui concerne l'importance de bien connaître ce que nous avons étudié pour le Olam Haba, cela concerne plutôt les hommes. Les femmes n'ont pas la Mitsva d'étudier la Torah, si ce n’est les lois qui les concernent.
Kol Touv !