Bonsoir,
Je souhaite savoir pourquoi il est question de dix jours de pénitence et non pas de sept ?
Je sais bien qu’il y a dix jours entre Roch Hachana et Kippour, mais je souhaite savoir pourquoi inclure les jours de Roch Hachana dans le lot des jours de pénitence et pourquoi au final il s'agit de 10 jours ?
Merci beaucoup.
Bonjour,
Roch Hachana et Yom Kippour font partie intégrante des 10 jours durant lesquels nous devons investir des efforts tout particuliers dans la Techouva.
Ceci est mentionné dans le Talmud Roch Hachana 18a.
Il est vrai que nos Sages parlent des dix jours situés entre Roch Hachana et Yom Kippour mais cela n'exclut pas les extrémités [Roch Hachana et Yom Kippour] c'est une manière de s'exprimer que l'on rencontre, assez souvent, dans les Midrashim et le Talmud.
Voir 'Hokhmat Chlomo sur Choul'han 'Aroukh, chapitre 345, Halakha 2.
Cela est expliqué par le Rambam dans Hilkhot Techouva, chapitre 2, Halakha 6 :
Bien que le repentir et l’imploration soient toujours positifs, [mais] durant les dix jours entre Roch Hachana et le jour de Kippour, cela est d’autant plus favorable, et accepté immédiatement, comme il est dit : « recherchez D.ieu quand Il est accessible ». Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour un particulier. Mais [les membres d’une collectivité, dès qu’ils se repentent et crient d’un cœur entier, ils sont exaucés, comme il est dit : « comme l’Eternel notre D.ieu, Qui l’est à chaque fois que nous l’invoquons ».
Le jour de Kippour est le temps du repentir pour tous, pour un particulier comme pour la communauté ; c’est l’achèvement du pardon pour le peuple juif. C’est pourquoi, il incombe à tout un chacun de se repentir et de se confesser le jour de Kippour.
La Mitsva de la confession le jour de Kippour veut que l’on commence [à se confesser] la veille avant le repas [de séparation qui précède le jeûne], de crainte que l’on s’étouffe pendant le repas avant de se confesser. Bien que l’on se soit confessé avant le repas, on se confesse de nouveau le soir de Kippour, puis, durant la prière du matin, la prière de Moussaf, la prière de l’après-midi, et la prière de clôture [Néila].
À quel endroit [de la prière] se confesse-t-on ? Un particulier [se confesse] après la prière, et le ministre officiant [se confesse] au milieu de la prière, dans la quatrième bénédiction.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.