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Pourim : où lit-on la Méguila le 14 et le 15 Adar ?

Rédigé le Mercredi 29 Janvier 2020
La question de Anonyme

Kvod Harav,

Quelles sont les villes où, du fait du doute, on lit la Méguila le 14 et le 15 Adar ?

Merci et Kol Touv.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

1. De nos jours, il est habituel de lire la Méguila avec Brakha le 14 Adar, et sans Brakha, le 15 Adar, dans les villes ci-dessous.

On dira 'Al Hanissim uniquement le 14 Adar,

On lira dans le Séfer Torah uniquement le 14 Adar,

On offrira les Michloa'h Manot et les Matanot Laévyonim les deux jours,

On prendra un repas de fête - le Michté - les deux jours.

Voici les villes :

Tibériad, 'Hevron, Tsfat, Chekhèm, 'Haïfa, Béer Chéva' [Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 688, passage 9, note 14], 'Ako, Kfar Birya, 'Eine Zeitoun, Gouch 'Halav, Yaffo, Lod, Ramlé, 'Aza, Yéri'ho, Beth Chéan, Damas, Bagdad.

Voir Pisské Techouvot, chapitre 688, passage 7 et Loua'h Dinim Ouminhaguim - Ahavat Chalom, année 5780, page 316.

2. Rabbi Moché Sternboukh et Rav Chlomo Zalman Auerbach font remarquer que dans toutes les villes précitées, excepté Tibériade, c'est uniquement certains qui ont l'habitude de lire, également, le 15 Adar, car il y a une différence entre deux catégories de doute : 1. Parfois, on a un doute concernant la présence des murailles autour de la ville et 2. Parfois, on sait qu'il y avait des murailles, mais on ignore à partir de quand [Tibériade].

Voir Techouvot Véhanhagot, volume 3, réponse 235 et Halikhot Chlomo, Pourim, chapitre 20, note 33.

3. D'après certains décisionnaires, à Prague, le 14 Adar, on lit la Méguila avec Brakha et le 15 Adar sans Brakha.

Voir 'Hayé Adam, Klal 155, Halakha 8.

4. Selon la Halakha, les villes ou les quartiers éloignés d’une certaine distance, prennent le statut des villes Moukafot ‘Homa [entourées de murailles] et il faut y lire, également, le 15.

Voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 688, Halakha 2.

De nos jours, certains quartiers, comme Ramot [à Yérouchalayim] font l’objet d’une grande discussion : faut-il les considérer comme rattachés - Halakhiquement - à la ville ou sont-ils une entité bien séparée ?

Les coutumes, à ce sujet, varient selon les communautés.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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