Cher Rav, Chalom Ouvrakha,
Je voudrais vous demander ce qu'il y a de mieux à faire dans le problème que je rencontre aujourd'hui dans ma synagogue.
En effet, je fréquente cette synagogue depuis plus de 33 ans - et jusqu'à il y a un an, j'étais pleinement heureuse de la prière, des cours du Chabbath etc...
Malheureusement, depuis plus d'un an, une jeune personne est venue dans la synagogue, et a commencé à s'imposer dans la prière, à obliger le 'Hazan à le laisser diriger la prière, avec une voix hurlante qui nous casse les oreilles... un vrai supplice ! Et le sentiment d'une prière de Chabbath gâchée par un prétentieux qui est persuadé que sa prière n'a pas de pareille.
J'ai essayé de faire comprendre à cette personne que nous avions un 'Hazan, et que nous n'étions en aucun cas obligés de le supporter, mais rien n'y fait.
Les dirigeants de la synagogue sont également au courant, mais n'ont rien fait pour arrêter cette personne.
Je voulais vous préciser que la tension accumulée pendant tout ce temps à cause de cette personne m'a provoqué des problèmes de santé.
J'ai donc décidé de quitter ma synagogue pour retrouver la sérénité de ma prière qui fait partie aussi du 'Oneg Chabbath, mais bien entendu, cela me coûte énormément, car c'est ma vie entière que je laisse derrière moi.
Merci de me donner votre assentiment sur ce sujet, ce qu'il y aurait peut-être lieu de faire ou de ne pas faire...
Dans l'attente, avec mon plus grand respect.
Cordial Chalom et Pessa'h Cachère Vésaméa'h !
Bonjour,
Si la personne en question agit sans le consentement du Rav de la communauté et des fidèles, c'est qu'elle ignore une Halakha très importante.
Voir Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 53, Halakha 4 et Michna Broura, chapitre 53, passage 17.
En ce qui vous concerne :
- Vous devez regagner votre Beth-Haknesset et vous habituer à ne pas entendre ce qui vous dérange.
- Ne laissez pas le Yétser Hara' vous faire sortir d'un lieu si saint.
- Ne vous mêlez plus de cette histoire. Laissez cette tâche pour d'autres personnes.
Je peux vous assurer que si la personne en question est un vrai supplice, la situation ne perdurera pas. C'est une évidence.
Qu'Hachem, vous protège et vous bénisse.