Chalom Rav,
Une usine de recyclage de produits ménagers et assimilés se situe à côté d'un cimetière. Quand le vent souffle, il y a une mauvaise odeur.
Peut-on prier, faire des actions de 'Hessed, ou même penser des choses sacrées ?
Chalom Jean Charles,
Le Choul'han Aroukh ch. 79, par. 4, nous enseigne qu'il est permis de lire la prière ou d'étudier la Torah devant des excréments de chien, à moins qu'une odeur nauséabonde ne s'en dégage, dans quel cas on s'éloignera à deux mètres de la mauvaise odeur.
Il existe une différence si la source de l'émanation de l'odeur se trouve présente ou non.
On ne doit pas commencer une prière si l’on sent mauvais, et l’on a l’obligation de recommencer le Chéma’ et la 'Amida, et eux seulement, si une mauvaise odeur se dégage après les avoir commencés (voir Kitsour Choul‘han 'Aroukh 5, 13).
Vous comprenez clairement que si une odeur nauséabonde vous parvient, il est évident que l'on évitera de commencer à prier tant que l'odeur ne sera pas dissipée.
Il existe la solution de diffuser des bonnes odeurs pour dissiper la mauvaise odeur et continuer à prier.
Béhatsla'ha et Kol Touv.