Chalom Rav,
Je suis un non-juif à la recherche de la vérité et j'aurais quelques question à vous poser.
Dans le Téfilim, chap. 22, versets 16 à 20, il est dit : "Ma force se dessèche comme l'argile, et ma langue s'attache à mon palais; tu me réduis à la poussière de la mort. Oui, des chiens l'environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os; eux, ils observent, ils me regardent, ils se partagent mes vêtements, ils tirent aux sort mon habit."
Est-ce que ce passage parle d'Israël ?
A-t-il un lien avec ce passage le passage dans Joël 4, 3 : "Ils ont tiré mon peuple au sort, ils ont donné le jeune garçon pour une prostitué, ils ont vendu la fille pour du vin, et il ont bu."
Je vous remercie d'avance pour les connaissances que vous allez m'apporter, et qu'Hachem vous bénisse.
Cordialement.
Bonjour,
David décrit des justes persécutés par des impies ; cela pourrait concerner juifs ou non-juifs, mais probablement la majorité des justes persécutés par des impies furent des juifs.
L’église considère le fondateur de sa religion comme un juste persécuté par des impies ; elle se plaît alors d’évoquer ces versets à son sujet, à l’instar de Mat. (27, 38). Pour nous juifs, l’église a inversé les rôles, et a provoqué à ce qu’il sera "tiré au sort" des millions des habits des nôtres.
Vous citez la traduction "ils ont percé mes mains et mes pieds". Dans le texte en hébreu ne figure pas le mot "percé".
Cordialement.