Bonjour Rav,
Un groupe de copines assez proche ont organisé un anniversaire de ma cousine et ne m'ont pas invité. Quand je leur parlais de cet anniversaire, elles essayaient de me cacher et ne voulaient pas trop en parler.
Cela m'a énormément touchée, je ne les vois pas du même regard et je n'arrive pas du tout à les juger favorablement.
J'en ai parlé à ma famille qui m'a comprise et est stupéfaite qu'elles ne m'ont pas invitée...
Parler m'a soulagé, mais j'aimerais savoir s'il s'agit de Lachone Hara' car je me suis sentie écoutée et soulagée ? De plus, comment les juger favorablement ?
Merci à vous !
Bonjour,
Rabbi Yéhouda 'Hassid traite d'un sujet identique dans Séfer 'Hassidim, passage 64.
Etant donné que le fait de raconter ce qui s'est passé soulage votre détresse, il n'est pas possible de parler d'interdiction. D'ailleurs, "votre famille" avait le devoir de vous écouter afin de vous venir en aide étant donné votre profond désarroi.
Mais attention, vous avez toujours l'obligation de : 1. Essayer de juger favorablement le groupe de copines, 2. De raconter à "votre famille", uniquement la vérité, toute la vérité, et que la vérité, 3. Si vous pouvez obtenir un soulagement en contactant un Rav, cela est préférable, 4. "Votre famille" a l'obligation de juger favorablement le groupe de copines.
Voir 'Hafets 'Haïm, Klal 6, Halakha 3, Klal 10, Halakha 13-15, Klal 10, Halakha 4, note 14, 'Hout Chani - Chemirat Halachone, page 345, 'Hafets 'Haïm, édition Dirchou, page 551, note 69.
Pour des idées originales, permettant de juger favorablement, cliquez sur les liens suivants. Le premier est la question. Le second est la réponse. Lisez également les commentaires, il y a de nombreuses autres idées ingénieuses.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
