Bonjour,
Le Rav Dayan a dit : "On ne récite pas le Kaddich si le défunt est un non-juif."
Quelles sont ses références svp ?
Le rav Ovadia Yossef zatzal écrit explicitement qu'il est bien de faire Kaddich pour ses parents même s'ils ne sont pas juifs (Yeh'avé Daat, volume 6, question 60).
Merci d'apporter des précisions.
Kol Touv
Très cher Michaël, Bonjour,
Je retranscris ci-dessous ma précédente réponse à laquelle tu fais allusion : "Il est permis de prier pour l'âme d'un non-juif s'il s'agit d'une personne qui a œuvré pour le bien du peuple juif ou même pour un juif uniquement. C'est ainsi que l'on agit dans certaines communautés pour chaque non-juif au grand cœur ayant risqué sa vie durant les guerres pour protéger et tirer du danger les âmes pures de nos ancêtres. On ne récite pas le Kaddich si le défunt est un non-juif. Cependant, voir Pisské Tchouvot 132/20 et note 98."
1. Comme tu peux le remarquer, je rapporte le Pisské Tchouvot 132/20, où il est mentionné la permission de réciter le Kaddich pour un défunt non-juif : "Cependant, voir..."
2. Il n'est pas mentionné d'interdiction concernant le Kaddich pour un défunt non-juif. Je dis "que l'on ne récite pas etc." c’est-à-dire qu'il n'est pas habituel de le faire car c'est une chose assez étrange pour le public. D'ailleurs, le Rav Ovadia Yossef rapporte cela vers la fin de sa réponse au nom de Rabbi Aharon Wolkin dans son ouvrage Zekan Aharon, question 87.
Toujours est-il que, comme tu le fais remarquer, selon le Rav Ovadia Yossef, il est permis de réciter le Kaddich dans un tel cas en signe de reconnaissance.
Conclusion : il n'est pas habituel de réciter le Kaddich pour un défunt non-juif. Si la personne désire le réciter, cela est permis si on ne le fait pas d'une manière trop fréquente - voir Rav Sternbukh dans Tchouvot Véhanhagot, volume 2, question 43.
Selon Rav Ovadia Yossef, cela est permis sans aucune restriction.