Bonjour,
Pourquoi dans le livre des jubilé et le livre d'Hénoc, l'année réelle est de : 360+4, alors que dans Emor 23 : 37/38 ?
Pessa'h ainsi que toute fête solennelle ne doivent jamais tomber un jour de Chabbath; ce sont là les solennités de l'Éternel.
Merci de m'expliquer.
Bonjour,
Il n’y a aucune raison que les fêtes ne tombent pas un jour de Chabbath, et nous les fêtons couramment en ce jour.
Le sens du verset que vous citez est différent. Le chapitre 23 dans Emor que vous citez énumère les solennités, en invoquant d’abord le jour du Chabbath : "Les fêtes de D.ieu que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes : On travaillera six jours, et le septième jour est le Chabbath, le jour du repos: il y aura une sainte convocation. Vous ne ferez aucun travail…" (23, 2-3).
Mais la Torah ne rapporte pas les sacrifices qu’on apporte le jour du Chabbath, ceux-ci sont cités dans les Nombres 28, 9-10 : "Le jour du Chabbath, vous offrirez deux agneaux d'un an sans défaut, et pour l'offrande, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile, avec la libation. C'est l'holocauste du Chabbath, pour chaque Chabbath, outre l'holocauste perpétuel et la libation".
Puis, dans Emor, le chapitre 23 énumère les fêtes, en rapportant les sacrifices de chaque fête. Mais le fait que les sacrifices du jour de Chabbath ne soient pas indiqués ici pourrait induire l’idée que, si le jour du Chabbath tombait un jour de fête, les sacrifices de la fête suffiraient, et que les sacrifices de Chabbath, fixés dans les Nombres, n’y seraient pas demandés. La Torah ajoute alors le verset que vous citez, en disant : "en offrant des sacrifices à D.ieu, holocaustes et oblations, victimes et libations, selon le rite de chaque jour, indépendamment des Chabbath de D.ieu...".
Ainsi, pour qu’on ne pense pas qu’il est interdit d’approcher pendant les fêtes les dons personnels comme ils sont interdits les jours de Chabbath, la Torah précise dans ce même verset que les dons personnels sont permis les jours de fêtes.
Au revoir.