Chalom Rav,
Nous sommes pratiquants grâce à D.ieu, mais mon père monopolise pratiquement toutes les conversations lors des repas, et souvent ces conversations ne sont pas du tout en rapport avec Chabbath (Lachon Hara', politique, philosophie...).
En ce qui me concerne, j'ai honte de demander ou d'introduire un Dvar Torah par respect pour mon père... Si je lui demande de quoi parle la Paracha, il ne manque pas de connaissances Baroukh Hachem, et il me répond mais revient toujours à parler d'autre chose.
Je ne peux pas quitter la table car j'aime beaucoup rester avec les invités et manger, c'est important pour moi.
Est-ce grave si on ne dit que très peu de paroles saintes Chabbath ? Si oui, comment y remédier ?
Merci et 'Hazak pour tout ce que vous faites.
Kol Touv !
Chalom Ouvrakha,
En ce qui concerne les paroles de Torah, continuez de demander à votre père régulièrement : "De quoi parle la Paracha de la semaine ?", posez ensuite des questions pour enrichir la conversation de votre mieux etc.
Pour les paroles profanes, politiques ou philosophiques, il n'y a pas d'interdiction formelle. Le Rema (Ora'h 'Haïm 307, 1) nous enseigne que cela pourrait même être considéré comme du 'Oneg Chabbath.
Le problème essentiel est le Lachon Hara', essayez gentiment, régulièrement, et de façon modérée (ne pas répéter sans cesse lors d'un même repas) de faire la remarque. S'il s'agit de votre père, faites-le avec respect, cela pourrait se faire sous forme de question "Papa, n'y a-t-il pas un problème de Lachon Hara' de dire cela?". Si cela ne marche pas, vous pouvez quitter la table ou alors boucher vos oreilles en posant votre tête entre vos deux mains.
Le plus important : priez Hachem pour qu'Il fasse réussir votre démarche.
Que D.ieu vous aide.