Chalom Rav,
Y a t-il lieu d’utiliser l’hébreu au lieu du français toute la semaine (pas seulement Chabbath) ?
Merci.
Bonjour,
1. Selon l’auteur du Chla, c’est une grande mesure de piété, mais absolument pas une obligation.
Voir Chla Hakadoch, Massékhèt Chabbath, chapitre Ner Mitsva, paragraphe 65.
2. La coutume que vous mentionnez dans votre question est rapportée dans les écrits de Rabbi ‘Haïm Vital [Pri ‘Ets ‘Haïm, Cha’ar Hachabbath, chapitre 21] au nom de son maître, le Ari zal, ainsi que et dans plusieurs autres ouvrages.
3. La raison essentielle ayant poussé certains de nos maîtres à agir de la sorte, est l’interdiction, durant Chabbath, de s’adonner à certaines discussions. Voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 307.
Pour éviter d’enfreindre les lois liées à cette interdiction, ils ont préféré parler uniquement, en Lachone Hakodech [hébreu] afin d’avoir à l’idée, constamment, la sainteté du Chabbath.
Voir Baère Hétev, chapitre 307, passage 2, Michna Broura, chapitre 307, passage 5, Kaf Ha’haïm, chapitre 307, passage 1, Halakha Broura, volume 2, page 128.
4. Il apparaît dans les écrits de certains de nos maîtres que le Lachone Hakodech [hébreu] est empreint d’une grande sainteté. C’est pourquoi, dans la mesure du possible - pour ceux qui ont atteint un certain niveau spirituel - durant Chabbath, il est préférable de ne pas utiliser une autre langue.
A ce sujet, voir Michna Broura, chapitre 85, passage 9, Séfer ‘Hassidim, passage 994.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.