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Par quels prénoms ne pas nommer un bébé ?

Rédigé le Vendredi 27 Juin 2014
La question de Anonyme

Bonjour Rav,

Quels prénoms de garçons et de filles sont contre-indiqués à donner à un bébé ?

Pourriez-vous donner une liste conséquente ? Beaucoup de Rabbanim déconseillent certains prénoms.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

Voici ce qu’il faut savoir à ce sujet.

1. Le prénom attribué à un bébé influe d’une manière assez importante sur sa Néchama, sa personnalité et sur les actions qu’il accomplira de son vivant. C’est pourquoi, il faut faire un bon choix. Donc, tous les prénoms de personnes étant considérées par la Torah comme des Tsadikim peuvent être attribués à un bébé.

Voir Midrash Tan’houma, Parachat Haazinou, passage 7, Séfer ‘Hassidim, passage 244 et Véyikaré Chémo Béisraël, chapitres 2-3 de l’introduction, chapitres 1-2, Chémot Baarets, page 145.

2. Il faut éviter d'attribuer à un enfant un prénom qui n’est pas mentionné dans la liste des prénoms établie par les grands de notre génération. Il ne faut pas attribuer un des "nouveaux prénoms" existant sur le marché. Il y en a tellement dans nos textes sacrés qu'il n'est pas nécessaire de fouiner n'importe où. Il ne faut surtout pas chercher ailleurs que dans notre sainte Torah et éviter, à tout prix, les nouveaux prénoms inventés dernièrement. De nos jours, nous n’avons pas le niveau spirituel requis pour inventer des prénoms. Voir Chémot Baarets, pages 36-37.

3. On évite d'attribuer le prénom d'une personne qui a quitté ce monde d'une manière tragique. Si cela est vraiment nécessaire, il est conseillé d'ajouter un second prénom. Cette restriction est en vigueur uniquement si l'on y pense expressément au moment de la nomination. Exemple : si l'on désire attribuer le prénom Avraham car c'est ainsi que se nommait notre ancêtre, il ne faut pas se rétracter si l'on connait une personne ayant disparu tragiquement, ainsi nommée.

4. De nombreuses personnes souffrent de certains « maux », traversent des périodes très difficiles ou subissent certains torts, parfois cela est dû à leur prénom.

Voir Midrash Tan’houma, Parachat Haazinou, passage 7, Séfer ‘Hassidim, passage 244 et Véyikaré Chémo Béisraël, chapitres 2-3 de l’introduction, chapitres 1-2, Chémot Baarets, page 145.

5. Le prénom doit être attribué d'un commun accord entre le papa et la maman.

6. Ces détails sont toujours face aux yeux de nos maîtres pour conseiller ou déconseiller un prénom aux heureux parents qui leur adressent une question.

7. Il faut prier SANS CESSE pour que les enfants aient un cœur pur et qu'ils soient éloignés de toute mauvaise fréquentation,

8. Les éduquer dans le chemin de la Torah et des Mitsvot,

9. Vous instruire sur la manière de les éduquer. C'est tout un savoir-faire,

10. Choisir les meilleurs établissements scolaires juifs,

11. Pas de télévision ou d'internet à la disposition de enfants,

12. Allumer les bougies du Chabbat conformément aux lois.

Si vous agissez de la sorte, vos enfants illumineront le monde par leur piété et leur conduite,

Dans les passages suivants, le papa doit prier avec une ferveur particulière :

1. Au moment des Birkot Hatorah,

2. Dans la Brakha précédant Ahavat 'Olam [avant le Chéma],

3. Dans la 'Amida : passage Hachivénou Avinou Létoratékha,

4. A la fin de Ouva Létsion, dans le passage Baroukh Elohénou.

Dans le Siddour Pata'h Eliyahou, il y a une liste de prénoms assez riche, vous pourrez vous en inspirer.

Il est vrai que certains noms sont déconseillés par certains Rabbanim, mais tout d'abord, ce n'est pas un avis général, et ce n'est pas une Halakha, c'est uniquement une préférence pour les personnes qui craignent que le nom donné ait une influence trop importante. Il n'est pas interdit de prendre en considération les avis considérant les risques encourus par certains prénoms.

Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.

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