Chalom,
D'après la Halakha, au moment où l'on dit "Potéa'h Ete Yadékha", faut-il ouvrir les mains et les embrasser après ?
Merci.
Chalom Jérôme,
- Il est important de noter tout d'abord que celui qui ne pense pas au sens simple du verset "Potéa'h Ete Yadékha" n'est pas quitte de son obligation et doit obligatoirement le réciter de nouveau.
Cette Halakha est mentionnée dans le Choul'han 'Aroukh, chapitre 51, Halakha 7.
- Le sens simple est le suivant : Toi, Hachem [UNIQUEMENT !!!!], Tu ouvres Tes mains [c'est une image !] et Tu concrétises la volonté de chaque être vivant [même si cela n'est pas visible et apparent. Donc, nous sommes tenus d'accomplir tous Tes commandements, afin de mériter d'être exaucés].
- Le fait d'ouvrir ses mains en les dirigeant vers le ciel lorsque l'on récite le verset "Potéa'h Ete Yadékha", n'est pas une obligation. Cependant, c'est une coutume très répandue qui a son origine dans les écrits de nos maîtres. Cf. Ben Ich 'Haï - première année - Parachat Vayigach, Halakha 12 et Torah Lichma [responsa] question 31, Kiryat Hanna David [Rabbi David Hacohen Scali] volume 1, question 13.
- Le Ben Ich 'Haï cité ci-dessus, explique : Le fait d'ouvrir ses mains nous aide à avoir les pensées indispensables lors de la récitation du verset en question.
D'autre part, en ouvrant les mains, nous faisons une action illustrant et confirmant la croyance voulant que notre sort et toutes nos réussites ont pour unique origine la volonté du Maître du monde.