Ouvrir sa boîte aux lettres Chabbath

Bonjour,

1. En général, la majeure partie du courrier se trouvant dans une boite aux lettres est Mouktssé. Donc, la clef d’une telle boite est, également, Mouktsé et il est interdit de la déplacer durant Chabbath comme tout « Kéli Chémélakhto Léissour » [objet utilisé pour faire un travail interdit Chabbath] dont le déplacement est limité.

Le statut de la clef est fixé selon la majeure partie de son utilisation. Voir Michna Broura, chapitre 308, passage 20 et Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 308, passage 20, fin de la note 25.

2. Etant donné que le statut de la clef est « Kéli Chémélakhto Léissour », il est permis de la déplacer si vous avez besoin de la clef, elle-même, pour une utilisation permise ouvrir la boite aux lettres.

Donc : si la lecture du journal que vous désirez récupérer est permise durant Chabbath, il est permis de déplacer la clef pour récupérer le journal sans toucher, avec vos mains, le courrier interdit [Tiltoul Mine Hatsad].

Voir Chalmé Yonathan - Mouktsé [Rav Yéhonathan Bentsour], volume 3, pages 147-148.

3. Après l’ouverture de la boite aux lettres, il est interdit de la refermer d’une manière habituelle. Il faudra le faire avec un Chinouy : la repousser avec l’arrière de la main et tourner la clef avec l’extrémité des doigts, par exemple.

Voir Chalmé Yonathan - Mouktsé [Rav Yéhonathan Bentsour], volume 3, page 148, paragraphe 3, Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5775], chapitre 309, passage 3, note 41, chapitre 312, passage 5.

Selon Rav Ovadia Yossef : si avant Chabbath, vous PENSEZ ouvrir votre boite aux lettres durant Chabbath, il sera permis de la refermer, d’une manière habituelle, sans faire de Chinouy.

Voir Yabi'a Omer, volume 9, Ora’h ‘Haïm, réponse 36.

4. Apparemment, il s’agit d’un jardin privé, attenant à votre maison, où il est permis de porter durant  Chabbath.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et  vous bénisse.