Likhvod Harav,
Les fruits d'Eretz Israël ont préséance sur les autres fruits, mais entre un fruit d'Eretz Israël et un fruit sur lequel je vais dire la Brakha de "Chéhé'héyanou", lequel a la préséance ?
Par exemple entre une olive et une mangue sur laquelle je dois dire "Chéhé'héyanou".
Idem entre deux fruits d'Eretz Israël, s'il y en a un sur lequel je dois dire "Chéhé'héyanou", qui a la préséance, selon l'ordre du verset ou le fruit "Chéhé'héyanou" ?
Par exemple une olive et une figue sur laquelle je vais dire "Chéhé'héyanou".
Merci et bonne journée.
Chalom Ouvrakha,
Lorsque nous avons deux fruits simples, comme une pomme et une poire par exemple, on devra toujours devancer le fruit sur lequel on dira Chéhé'héyanou, car la Brakha de Chéhé'héyanou devance toujours même le fruit préféré ['Haviv].
En revanche, si nous avons le choix entre un fruit d'Erets Israël et un autre fruit, sur lequel on devra dire Chéhé'héyanou, le fuit d'Erets Israël passera avant [Chraga Haméir 6-4].
Curieusement, votre dernier cas - avec deux fruits d'Israël - n'est pas écrit explicitement, mais il semblerait que l'on puisse devancer le fruit sur lequel on dira Chéhé'héyanou, bien que l'ordre ne soit pas respecté [voir Choul'han 'Aroukh 211-1 et 2].
Dans ce dernier cas, certains conseillent de sortir le fruit sur lequel on ne dira pas Chéhé'héyanou [voir Techouvot Véhanhagot tome 3-163] pour pouvoir devancer l'autre fruit.
Kol Touv.