Chalom,
Y a-t-il des conséquences négatives au fait qu'on m'appelle par mon prénom civil ?
Merci.
Chalom,
Le Rav Moché Feinstein écrit qu'il vaut mieux être appelé par son prénom hébraïque à priori. Cependant, il tranche que cela n'est pas une obligation stricte, et il rappelle à cet effet que de nombreux maîtres des générations antérieures étaient appelés par leurs prénoms non-juifs.
On peut logiquement en déduire que si ces grands commentateurs et décisionnaires signaient ainsi leurs commentaires, et que les Sages postérieurs les citaient aussi, c'est qu'il n'y a pas de "conséquences négatives" à en faire de même.
Par ailleurs, le Rav Feinstein cite le Midrash selon lequel les Hébreux se distinguaient en Egypte par leurs prénoms hébraïques [Vayikra Rabba 32, 5]. Cependant, explique-t-il, après le don de la Torah, ce qui nous distingue est avant tout notre stricte observance des Mitsvot. C'est pour cela que de nombreux maîtres n'accordaient pas une grande importance à se faire appeler par leurs prénoms hébraïques [Iguérot Moché, Ora'h 'Haïm 4, 66].
En pratique, mieux vaut se faire appeler par son prénom hébraïque. En effet, il est logique de préférer porter le prénom d'un Patriarche ou d'un Prophète - par exemple - plutôt que celui d'un roi des nations ou de l'un de leurs "saints" ! Toutefois, il est parfois plus pratique de se faire appeler par son prénom civil dans le cadre professionnel avec les non-juifs. Cela n'est pas interdit, et ne provoque pas de "conséquences négatives". Il n'y a pas non plus de risque d'être pris pour un non-juif, si l'on observe correctement les Mitsvot, notamment en mangeant strictement Cachère, en respectant le Chabbath et les Yamim Tovim, et en respectant les lois du Yi'houd (interdiction de s'isoler entre hommes et femmes).
A votre disposition pour plus de précisions.
Kol Touv.