Bonsoir,
A la veille du 33ème jour du 'Omer, si je déclare "ce soir c'est Lag Ba'omer", ai-je le droit de compter le soir même avec Brakha ?
Merci d'avance et Kol Touv.
Bonjour,
Votre question porte sur un cas où c’est uniquement le nombre de jour qui a été prononcé [sans les semaines] et il ne s’agit pas d’un chiffre multiple de sept [7, 14, 21, 28, 35, 42, 49].
Votre cas est semblable à celui qui est mentionné dans le Choul'han ‘Aroukh, chapitre 489, Halakha 4.
1. Si vous avez prononcé cette phrase [même si c’est en français] avant l’heure de la Chki'a, ce n’est pas un problème. Le soir, après la tombée de la nuit, vous pourrez réciter la Brakha avant la Sefirat Ha'omer du 33ème soir.
Voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 489, Halakha 4.
2. Si vous avez prononcé cette phrase après l’heure de la Chki’a :
Après la tombée de la nuit, vous pouvez réciter la Sefirat Ha'omer avec Brakha.
Voir Michna Broura, chapitre 489, passage 22 et Pisské Techouvot, chapitre 489, passage 14 [apparemment, la décision du Michna Broura est basée sur un Sfek Sféka : premier Safek : suffit-il, Bédiavad, de compter uniquement les jours sans les semaines [Michna Broura 489, passages 7 et 9]. Second Safek : Michna Broura 489, passages 17 et 22 - voir, également, Cha'ar Hatsiyoune, passage 28].
D’après certains décisionnaires, il semble que le 33ème soir, il ne faut pas réciter la Brakha.
Voir Pisské Techouvot, chapitre 489, passage 14, Kaf Ha’haïm, chapitre 489, passage 55, l’ouvrage Sefirat Ha'omer [édition 5746 - Rav Tsvi Cohen], page 106, Halakha 4 et 117, Halakha 8.
Pratiquement : il est possible de suivre la première opinion, car vous aviez l'intention de mentionner le nom d'une fête et non le trente-troisième jour du 'Omer.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.