Chalom Rav,
Nous attendons un heureux événement Bé'ézrat Hachem, et mon épouse souhaiterait nommer son défunt père z'l.
Est-ce un problème de le nommer si ce dernier était, pour le dire le plus correctement possible :
- très éloigné, voire parfois opposé, au chemin de la Torah et aux Mitsvot ;
- doté de traits de caractère, de l'avis de tous, très difficiles ?
Ou, en vertu du Chalom Bayit et du Kiboud Av Vaèm (respect des parents), il n'y a aucun problème à le nommer ?
Je vous remercie de votre réponse.
Bonjour,
Les détails concernant le grand-père du bébé ne sont pas suffisamment explicites, mais je comprends ce à quoi vous faites allusion.
Je ne pense pas que le grand-père était un méchant et un renégat. Il était loin de la religion, certes, mais je ne pense pas qu'il était maléfique et malveillant.
Quoi qu'il en soit, pour préserver le Chalom Bayit, vous allez faire plaisir à votre femme et au moment de la nomination - lors de la Brit Mila - vous allez penser à un Tsadik ou à un homme juste ayant un prénom identique. Exemple : si le grand-père se nommait David, vous penserez à David Hamélekh, etc.
Si l'enfant porte deux prénoms, le "problème" est également évité. Exemple : si le grand-père se nommait Yossef, on nommera l'enfant Yossef 'Haïm.
Ce sont des solutions adoptées par tous les grands de notre génération.
Voir Véyikaré Chémo Béisraël, page 138.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.