Chalom,
J'ai lu que certains sages (il me semble, si ma mémoire est bonne, qu'il s'agit de l'époque des Tanaïm) interdisaient les prières ou les jeûnes les jours où le ciel était couvert par les nuages.
La Torah affirme que D.ieu voit jusque dans le fond des cœurs, comment donc considérer cela ?
La prière serait-elle affectée par un temps couvert ?
Kol Hakavod.
Bonjour,
1. Apparemment, vous faites allusion à l'enseignement de nos Sages, les 'Hakhamim, dans le Talmud Brakhot 32b.
Il s'agit de Rava qui ne fixait pas un jour de jeûne - lorsque les besoins se faisaient sentir - lorsque le ciel était ennuagé.
Cette manière de faire était "basée" sur Méguilat Eikha, chapitre 3, versets 42-46 :
"Nous, nous avons failli et désobéi; Toi, tu n'as point pardonné. Tu T'es enveloppé de colère et Tu nous as persécutés; Tu as tué sans ménagement. Tu T'es entouré de nuages, pour empêcher les prières de passer. Tu as fait de nous une balayure, un objet de dégoût au milieu des nations. Tous nos ennemis ont ouvert la bouche contre nous."
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une Halakha [loi] mais Rava, se penchant sur le langage du verset, voyait dans les nuages un mauvais signe et considérait qu'il ne s'agissait pas d'un moment propice pour être exaucé et fixer un jour de jeûne.
2. Il est à noter que lorsqu'il s'agit d'un jour de pluie, c'est un bon signe et c'est un moment propice pour prier.
Voir Talmud Ta'anit 7a-7b, 8a-8b.
3. Il est également à noter que ce passage du Talmud n'est pas une Halakha. Donc, nos prières quotidiennes ne subissent pas le moindre changement, quelles que soient les prévisions météorologiques.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.