Bonjour,
Pourriez-vous m'expliquer en quoi le fait qu'un petit garçon naisse dans l'année qui suit le décès de son grand-père peut influer pour le disparu ?
Concernant le nouveau-né, sa Néchama (âme) en est-elle influencée ?
Merci.
Bonjour,
1. Nos Sages disent que, durant les trois premiers jours du deuil, les proches du défunt doivent être très vigilants et se livrer à une introspection afin d’améliorer leurs actions et l’accomplissement de leurs Mitsvot. La rigueur divine les a touchés, donc, ils ont tout à gagner en faisant preuve de prudence, car elle [cette rigueur] peut « se trouver » proche de chacun [« entre les épaules »].
2. Du troisième au septième jour, elle est toujours là, mais un peu plus éloignée - dans « l’un des coins de la maison ».
3. Du septième au trentième jour, elle passe « non loin, dans la rue ».
4. Après les trente jours, et, ce, jusqu’à la fin de l’année, la rigueur risque toujours de « prouver sa présence » - « L’épée n’a pas encore été remise dans son étui ».
Mais si un garçon est né dans cette famille, ils sont assurés que la rigueur « s’est éloignée pour de bon ». Voir Talmud Yéroushalmi fin du traité Mo'èd Katan et Nidda 31b.
D’après certains de nos maîtres [Bayit ‘Hadach sur Tour, chapitre 394], ce qui a été dit précédemment [1-4] est valable uniquement en cas de décès du père ou de la mère, et non pour le décès de l’un des autres proches - où la rigueur disparaîtrait après les trente jours.
Voir Talmud Yéroushalmi fin du traité Mo'èd Katan, Talmud Babli, Moèd Katan 27b, Rambam, Hilkhot Avel, chapitre 13, Halakha 12, Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 394, Halakha 4 et Badé Hachoul’han sur cette référence.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.