Boker Tov Kvod Harav,
Dans le Moussaf de Roch 'Hodech, on voit entre parenthèses que, lors d'années embolismiques, on doit ajouter "Oulkhaparat Pécha".
Pourquoi cette différence avec les années normales ? Quelle est cette particularité qui permet, lors d'une année embolismique, de demander la Kappara (expiation) sur ce type de faute ?
Bonjour,
1. En effet, dans le passage du Moussaf précédant Rétsé, il y a une expression - requête - dite, uniquement, lors d’une année embolismique : Oulekhaparat Pécha’ - expiation d’une certaine catégorie de faute [négligences graves et « inexcusables »].
Voir Kaf Ha’haïm, chapitre 423, passage 18 et Michna Broura, chapitre 423, passage 6, Ben Ich ‘Haï, année 2, Parachat Vayikra, Halakha 19, ‘Aroukh Hachoul’han, chapitre 423, Halakha 8.
2. Dans le passage en question, il y a douze requêtes pour le mois à venir - en rapport avec les douze mois de l’année.
Nos maîtres ayant rédigé le texte des prières du Siddour, ont vu là un besoin profond de mentionner 12 requêtes en rapport avec les 12 mois de l’année.
Lors d’une année embolismique, il y a 13 mois. Donc, il a été décidé d’ajouter une requête et l’une des meilleures : l’expiation d’une certaine catégorie de faute - négligences graves et « inexcusables ».
Voir Talmud, Ta’anit 26b et 30b, Talmud Baba Batra 121a [Bichlama…], commentaire de Rabbi Ovadia de Barténora sur Ta’anit, chapitre 4, Michna 8, passage Véyom Hakipourim et Tiféret Israël, passage 59 [ces références laissent apparaître que le pardon des fautes est la plus grande source de joie].
Voir Eliyah Rabba, passage 6 sur Choul'han ‘Aroukh, chapitre 423, Halakha 3.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.