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Mon travail n'a pas été accepté, doit-il me dédommager ?

Rédigé le Dimanche 19 Février 2017
La question de Anonyme

Bonjour,

Lorsqu'on fait un travail pour une certaine personne et qu'elle décide de ne pas l'accepter lorsqu'on le finit, peut-on lui demander un dédommagement ?

La réponse de Rav Its'hak SILVER
Rav Its'hak SILVER
48 réponses

Bonjour,

Si une personne commande un ouvrage à réaliser par un artisan ou un ouvrier, et qu’une fois la tâche achevée, elle ne veut pas emporter l’objet, la règle pour savoir comment gérer la situation dépend de plusieurs facteurs :

- Si l’article est périssable s’il n’est pas emporté immédiatement (par exemple, un gâteau de mariage commandé au pâtissier), causant une perte à l’artisan, quiconque a passé la commande doit le dédommager.

- Si c’est un article vendable, alors si l’objet a été fabriqué avec les matériaux de l’artisan, celui-ci doit se débrouiller pour le vendre et le client initial doit le rembourser pour toute perte causée.

- Par contre, si l’objet a été fabriqué avec des matériaux appartenant à celui qui a passé la commande, comme un costume commandé par un tailleur pour être fabriqué à partir du tissu fourni par le client, le produit fini est sous la responsabilité du client et il lui revient de lui trouver un acheteur.

Dans le même ordre d’idée, de jeunes adolescents irresponsables se sont fait remarquer parfois pour avoir appelé un taxi, commander une pizza ou même faire venir les pompiers pour la maison de leur voisin, pour faire une farce ou un acte de vengeance de mauvais goût. Il va sans dire qu’ils n’avaient pas l’intention de payer pour les articles ou le service sollicité. Ces jeunes devraient être conscients qu’en plus de violer l’interdiction de Onaat Dévarim (blesser avec les mots), ce genre de farce peut aussi induire une transgression de 5 Mitsvot positives et négatives. Il y a clairement un interdit de vol, et il ne doit pas être fait même avec un non-Juif. En outre, dans de nombreux cas, le larcin doit être réparé même si l’acte a été perpétré par un mineur, comme par exemple lorsqu’il a bénéficié de l’acte illicite.

Kol Touv.

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