Bonjour Rav,
J'ai l'impression qu'on autorise plus facilement les médicaments courants qui peuvent contenir des composants non-Cachères (gélatine animale, cochenille...) par rapport à d'autres types de remèdes, comme les fleurs de Bach, moins connus et moins validés.
Or, pour la santé des personnes qui utilisent moins l'allopathie, ces remèdes sont très importants.
Comment se retrouver ?
Je souhaite utiliser les fleurs de Bach depuis longtemps, je n'ai pas trouvé d'équivalent pour soigner les maux émotionnels. Je considère qu'il s'agit de vrais remèdes pouvant aider une personne a soulager et guérir de maux qui ne sont pas que physiques.
Ces remèdes peuvent-ils donc bénéficier, au même titre que les médicaments allopathiques, de permissions, puisqu'on les utilise pour la guérison ?
Chalom Ouvrakha,
Le problème de la Cacheroute dans les médicaments n'est pas en fonction de la crédibilité de la médecine qui les prescrit, mais en fonction de la qualité gustative du médicament. Si vous n'avez vraiment aucun plaisir gustatif à consommer un médicament, ce dernier n'aura pas un statut d'aliment d'après la Halakha, et la Torah ne nous a ordonné les lois de Cacheroute que pour des aliments.
En ce qui concerne la guérison pour les maux émotionnels, vous devez d'abord les comprendre, les accepter, et ensuite faire une rétrospective de l'évènement qui en a été l'origine, et l'analyser avec un nouveau regard, avec sérénité et surtout avec Emouna (foi en D.ieu), et vous verrez que doucement, doucement, les maux vont disparaître, avec la grâce de D.ieu.
Béhatsla'ha.