Bonjour Rav,
Une femme mariée à un Cohen a-t-elle un Mikvé différent à faire par rapport aux autres femmes ?
Bonjour,
1. Si vous faites allusion à la purification ayant pour but de faire disparaître l'impureté investissant la personne après avoir touché un mort ou après s'être trouvé sous un même toit : de nos jours, cette impureté ne peut pas disparaître étant donné que nous ne possédons pas la vache rousse et nous ne pouvons pas utiliser ces cendres pour les aspersions nécessaires.
De nos jours, les Cohanim ayant eu, inconsciemment / involontairement, un contact avec un mort ou s'étant trouvé sous un même toit, ont tout de même, l'habitude se tremper dans un Mikvé. Elé Hamitsvot, volume 4, page 39, Halakha 33.
L'interdiction reposant sur les Cohanim de se rendre impur n'est en vigueur que s'ils touchent un mort ou s'ils se trouvent sous un même toit. Ils n'ont pas l'interdiction de toucher une personne ayant touché, elle-même, un mort. Donc, les femmes de Cohen n'ont pas besoin de se purifier, car de toute façon, l'impureté en question ne peut pas disparaître.
D'autre part, l'interdiction reposant sur les Cohanim consistant à ne pas consommer des aliments impurs n'est en vigueur que pour les sacrifices et les prélèvements qui, de toute façon, ne sont pas consommés aujourd'hui [prélèvement de la 'Halla, Terouma Guedola, Teroumat Ma'asser, etc.]. Donc, la femme du Cohen n'a rien à craindre ; elle ne peut pas être à l'origine d'une interdiction.
2. En ce qui concerne la purification faisant suite à la période de Nidda : le Mikvé dans lequel la femme d'un Cohen doit se tremper est identique à celui dans lequel une femme non Cohen doit se tremper.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.