Bonjour,
J'ai 19 ans je suis en première année de séminaire.
Je viens d'avoir ma première proposition de Chiddoukh venant d'une personne qui me connait très bien et qui pense que cette personne pourrait vraiment me correspondre.
Lorsque j'en ai parlé à mes parents, ceux-ci ont été catégoriques et ont refusé en disant que je ne pourrai pas assumer le mariage et les études.
Or, on dit qu'il ne faut pas laisser passer un bon Chiddoukh, donc ma question est : dois-je me battre et insister ou, au contraire, me soumettre à l'avis de mes parents ?
Merci de votre réponse.
Chalom,
Apparemment, vos parents et vous-même ne vous êtes pas mis d'accord depuis le départ concernant votre avenir. Chez certaines familles, il est clair que la jeune fille entamera les Chiddoukhim dès le séminaire, chez d'autres, on préfère attendre la fin de la première année, etc. Or, il semble que vous n'avez jamais évoqué avec vos parents cette question.
Il est important dans un premier temps d'avoir une discussion franche avec vos parents concernant votre avenir et ceci de manière plus générale. Laissez-les exposer leurs vues en faisant montre de respect et de sérénité, même si ce qu'ils vous disent ne colle pas avec ce que vous pensez ni avec ce que vous apprenez au séminaire. Ensuite, parlez-en avec vos Rabbanim du séminaire, qui sauront vous guider.
Il semble évident que vous ne pourrez pas attendre la fin de vos études (à moins qu'elles ne soient très courtes) pour commencer les Chiddoukhim, c'est dès maintenant qu'il faut s'attaquer à l'essentiel, qui est la construction de votre foyer (la Parnassa est certes importante, mais elle n'est qu'un moyen permettant à l'essentiel d'exister).
En Israël, toutes les familles religieuses agissent de la sorte, à savoir que leurs enfants se marient avant ou pendant leurs études et les choses se passent très bien ainsi.
Cependant, j'insiste, il est très important d'agir de concert avec vos Rabbanim et en suivant à la lettre leurs recommandations, car ils vous éviteront de vous fourvoyer dans une impasse, voire un conflit avec vos parents.
En vous souhaitant beaucoup de Hatsla'ha.