Bonjour Rav,
J'ai trois fils magnifiques qui nous ont donné que bonheur et satisfaction.
Ils ont réussi dans la vie et ont toujours été dans la voie de la Torah et la religion, et, grâce à eux, nous avons fait Téchouva et essayons de poursuivre notre vie juive.
Ils sont, grace à D.ieu, bien mariès avec des filles de bonnes familles, gentilles et aussi religieuses, mais ils nous ont écarté de leurs vies.
Nous qui avons toujours privilégié la vie de famille, la tolérance, et la solidarité entre nous, sommes devenus des étrangers pour eux et sommes plutôt évités qu'invités.
J'ai sept petits-enfants magnifiques, mais nous sommes malheureux de nous savoir exclus de leur vie. En tant que parents et grands-parents, nous essayons d'être pourtant discrets et non opportuns, mais cela ne suffit pas.
Cela me rend triste et affecte mon quotidien.
Que dois-je faire pour accepter ce qui nous fait mal ?
Chère Michele,
Il faut crever l'abcès en écrivant une lettre à vos fils, mais ne le faites pas sur un ton de reproche, mais plutôt pour clarifier les choses. Dites leur clairement ce que vous ressentez, mais soyez aussi prête de votre côté à écouter ce qu'ils ressentent.
D'après votre description, vos enfants et vos belles-filles n'ont vraiment pas l'air d'être méchants, il doit donc y avoir une raison pour laquelle ils ont pris leur distance, ou peut-être que c'est tout simplement le "speed" de la vie qui est responsable du problème. Quoi qu'il en soit, les choses doivent être clarifiées.
Très souvent, les comportements des autres nous rendent tristes parce que nous sommes persuadés à tort qu'ils sont dirigés contre nous, mais, dans la plupart des cas, lorsque l'on prend le temps de réfléchir et que l'on s'efforce d'essayer de comprendre l'autre, on se rend compte qu'il n'en est rien, et le comportement que nous croyions être un comportement méchant et dirigé contre nous s'avère en réalité être le comportement d'une personne qui est elle-même en difficulté et qui n'arrive pas à gérer les aléas et le stress de la vie.
Kol Touv.
