Bonjour Rav,
On m'a offert une Ménorah à 7 branches sculptées.
Puis-je la mettre en ornement ?
Bonjour,
Si la Ménorah n'est pas en métal, il vous est permis de la conserver. Voir Igrot Moché -Yoré Déa, volume 3, question 33 et Chakh passage 35, sur Choul'han 'Aroukh - Yoré Déa, 141, Halakha 8.
Si elle est en métal, il faut verser du plâtre dans les cavités supérieures de telle sorte que cela soit bien remarquable. Voir Maharcham [responsa], volume 7, question 54.
L'interdiction de fabriquer une Ménorah semblable à celle qui se trouvait dans le Michkan et le Beth-Hamikdach est mentionnée plusieurs fois dans le Talmud : Roch Hachana 24a, Ména'hot 28b et 'Avoda Zara 43a.
Cela est mentionné dans le Choul'han 'Aroukh - Yoré Déa, chapitre 141, Halakha 8.
Cette interdiction n'est en vigueur que s'il s'agit d'une Ménorah permise pour l'allumage dans le Beth-Hamikdach. Voir 'Hakham Tsvi [responsa], question 60.
C'est pourquoi, si elle est en verre, en bois ou en argile, cela est permis. Il en est de même si elle a 5, 6, 8 branches ou plus.
D'après certains de nos maîtres, si les bras du chandelier ne sont pas placés en ligne droite [mais en forme de cercle], cela est permis, même s'il comporte 7 branches. Il en est de même, si les bras ne sont pas fixés sur une "tige" centrale mais sur une base ou s'ils émergent tous d'un même point sur la partie inférieure.
Voir Darké Techouva, chapitre 141, passage 56 et Kol Hatorah, volume 64, page 176 [dans ces références, apparaissent les deux opinions].
A ce sujet, voir encore :
Rav Ovadia Yossef dans Yabi'a Omer, volume 1, Yoré Déa, question 12 et dans Yé'havé Da'at, volume 3, question 61,
Rabbi Ben Tsion 'Haï Ouziel dans Michpété Ouziel [responsa], volume 2, Yoré Déa, question 18, passage 2.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.
