Chalom Alékhèm Rabbanim,
Dans Yé'hezkel, chapitre 1, verset 27, il est écrit :
"Et je vis comme un 'Hachmal, comme une sorte de feu entouré d'un réceptacle, depuis ce qui semblait ses reins, jusqu'en haut ; et depuis ce qui semblait ses reins jusqu'en bas, je vis comme un feu avec un rayonnement tout autour."
Rachi nous écrit : "Il n'est pas permis de méditer ce verset" ('Haguigua 13a).
Si déjà une partie de la Torah nous est difficile d'accès, voire parfois impossible, nécessitant l'éclairage du prophète Eliyahou, quel intérêt y aurait-il à nous faire part d'un verset dont la méditation nous est interdite ?
Qu'Hachem vous comble de Ses Brakhot.
Bonjour,
Votre question fut sur les lèvres des sages, voici un passage dans le Talmud : "On n’enseigne le sens des versets de la Merkava qu’à un grand sage, en lui transmettant les têtes de chapitres, et il comprendra le reste de lui-même. [...]
Voici une histoire : un jeune lisait l’histoire du 'Hachmal à l’école, et il l’a compris ; alors un feu sortait du 'Hachmal et le consumait. Les sages ont alors envisagé de cacher le livre de Yé'hezkel (à cause du danger). Mais 'Hanania ben Hizkia dit : si celui-ci (n’) est (pas assez) intelligent (de se taire), tout le monde (n’) est (pas) intelligent ?".
Enfin, le prophète parle aux grands érudits, et pour les autres, sa compréhension est interdite.
Kol Touv.