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Marier sa fille à un érudit, qu'en est-il du Zivoug ?

Rédigé le Dimanche 15 Janvier 2017
La question de Ouriel P.

Bonjour Rav,

La Torah nous apprend (j'espère que je ne me trompe pas dans mes mots) qu'un homme devra s'efforcer d'épouser la fille d'un érudit en Torah, et un père devra s'efforcer de marier sa fille avec un érudit en Torah.

Cependant, la Torah nous apprend aussi que 40 jours avant la conception d'un enfant, Hachem dit "Bat Ploni Léploni" (c'est-à-dire "La fille d'untel [est destinée] à untel"). Cela nous apprend qu'un homme et une femme sont destinés avant même leur naissance.

Comment faire le lien entre ces deux enseignements ?

Merci beaucoup pour tout votre travail et pour tout votre dévouement.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

Vous écrivez :

« La Torah nous apprend (j'espère que je ne me trompe pas dans mes mots) qu'un homme devra s'efforcer d'épouser la fille d'un érudit en Torah ».

Réponse :

Oui, cela est mentionné dans le Talmud Pessa’him 49b et dans le Choul'han ‘Aroukh - Even Haézer, chapitre 2, Halakha 6.

Vous écrivez :

« Et un père devra s'efforcer de marier sa fille avec un érudit en Torah ».

Réponse :

Cela est, également, mentionné dans le Talmud Pessa’him 49b [dans les grandes lignes] et dans le Choul'han ‘Aroukh - Even Haézer, chapitre 2, Halakha 6.

Vous écrivez :

« Cependant, la Torah nous apprend aussi que 40 jours avant la conception d'un enfant, Hachem dit "Bat Ploni Léploni" (c'est-à-dire "La fille d'untel [est destinée] à untel") ».

Réponse :

Ceci est mentionné dans le Talmud Mo'èd Katan 18b, Talmud Sota 2a, Talmud Sanhédrin 22a.

Vous écrivez :

« Cela nous apprend qu'un homme et une femme sont destinés avant même leur naissance. Comment faire le lien entre ces deux enseignements ? »

Première réponse :

Cela n’est pas contradictoire puisque :

1. La destinée de chacun est inconnue, et, d’autre part,

2. Nous avons, tous, le libre arbitre de choisir ce que bon nous semble : baser notre choix suivant des critères moraux [c’est le moins que l’on puisse faire pour mériter le sort qui nous est réservé] ou prendre en considération ses pulsions.

Seconde réponse :

Avec des prières récitées du fond du cœur,  il est possible de mériter le sort d’une autre personne.

Voir :

Talmud Mo'èd Katan 18b,

Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 551, Halakha 2.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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