Chalom rav,
Puis-je assister au mariage "non-séparé" de mon frère ?
Chalom,
Je profite de votre question pour expliquer la gravité de la faute de danser hommes et femmes (ensemble, ou les uns à côté des autres).
Le Michna Broura dans Ora’h ’Haïm chap. 339 apporte une réponse du Zikhron Yossef, dans laquelle il explique que de nos jours, toutes les jeunes filles sont déjà menstruées et donc, tout contact constitue un interdit très très grave de la Torah, pour lequel il faudrait sacrifier sa vie plutôt que de le transgresser (Rambam). Il ajoute que le Satan danse avec eux, et qu’ils n’échapperont pas au Guéhinam.
Parfois, ils en arrivent à s’isoler et finalement transgresser des 'Avérot très graves qui sont passibles de retranchement spirituel (Karète) (cf. livre à paraître : "Les fondements de la Sainteté", du Rav Yossef Loria).
Ces paroles ne sont pas là pour nous faire peur ou nous culpabiliser, mais viennent nous éveiller à la Téchouva.
De ce fait, il est strictement interdit de danser à un mariage non séparé. Il sera également interdit de s’y trouver, et ce, même s'il s’agit d’un proche (Beth ’Hatanim p. 253).
Comme il est rapporté dans le Séfer ’Hassidim chap. 393, il vaudra mieux ne pas faire une Mitsva si elle entraîne une 'Avéra. Par exemple, celui qui devra réjouir des mariés, s'il sait qu’au cours de ce mariage il y aura des danses mixtes ou qu’il sera contraint de voir des femmes non-tsnouot, n'aura pas le droit d’y assister.
Il convient que toute personne emplie de crainte divine manifeste son mécontentement en n’y participant pas.
Cependant, pour ne pas vexer votre frère, vous pourrez participer à la ’Houpa. Bien sûr, il sera préférable dans votre cas de ne pas venir à la salle, mais si cela est difficile pour des raisons familiales, vous pourrez venir et vous veillerez à vous éclipser au moment des danses mixtes.
Béhatsla’ha.