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Manger de son repas ne suffisant qu'à lui

Rédigé le Dimanche 19 Février 2017
La question de Anonyme

Bonjour,

Mon ami m'a invité à partager son repas, mais j'ai vu qu'il y avait juste assez de nourriture pour lui et j'ai refusé.

Etant donné que j'avais son accord, avais-je le droit de manger avec lui ?

La réponse de Rav Its'hak SILVER
Rav Its'hak SILVER
48 réponses

Bonjour,

Vous avez très bien réagi. Le Rambam liste une série de transgressions pour lesquelles les contrevenants se repentent rarement parce que ces fautes sont considérées comme si légères que le transgresseur ne perçoit même pas qu’il a fait quelque chose de mal. L’une de ces subtiles violations est de participer à un repas qui ne suffit pas à l’hôte. Bien que cela soit considéré comme un Avak Guézel (acte teinté de vol), la personne s’illusionne en disant : « Je n’ai rien volé ; j’ai mangé avec son entière permission ! »

Cette violation peut se produire dans deux situations : certaines personnes veulent inviter les autres à leur table, mais n’ont pas les moyens de le faire. D’autres personnes ont assez d’argent pour financer leur hospitalité, mais ne souhaitent pas véritablement partager ce qu’elles possèdent avec des invités. Même si ces derniers peuvent accueillir des invités dans leur foyer, au fond dans leur cœur, ils ne veulent pas vraiment les inviter. Pour éviter de « manger un repas qui n’est pas suffisant pour l’hôte », une personne délicate doit s’assurer de ne manger que dans la maison d’un hôte qui a assez de nourriture et qui désire sincèrement partager ce qu’il possède avec un invité.

Si un invité prend la part qui lui est servie par son hôte et la donne à un autre, nous considérons généralement que ce n’est pas du vol. Mais cela peut dépendre de l’ampleur de la générosité de l’hôte – sa précision dans le découpage des parts, sa largesse pour la nourriture mise à disposition dans les plateaux.

Kol Touv.

Mékorot / Sources : Rabbi Moché Ben Maimon (Rambam).
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