Il ne reste que 1 jour ! 
Bonjour Rav,
J'ai écouté votre cours sur ne pas haïr son frère dans son cœur.
J'ai une amie d'enfance avec laquelle je suis proche depuis mon enfance.
J'ai vécu une épreuve douloureuse cet été, mon mariage a été annulé. Je l'en ai informée, et elle ne m'a répondu que 1 mois plus tard, un très court message.
Depuis, elle n'a jamais cherché à avoir de mes nouvelles, alors que j'étais très mal. Je l'ai appelée plusieurs fois, et elle n'a jamais répondu.
Je lui ai écris pour Kippour en lui disant que son comportement me blessait et que si j'avais fait quelque chose de mal qu'elle me le dise, et je lui ai demandé Mé'hila si jamais il y avait quelque chose. Je lui ai à nouveau écrit 4, 5 fois depuis, et à chaque fois, aucune réponse.
Je vous avoue que je ne sais plus quoi faire, je n'arrive pas à comprendre son comportement et je ne sais pas comment savoir pourquoi elle ne veut plus me parler.
Comme je vous l'ai dit, j'ai vécu des périodes difficiles, et je ne sais pas comment ne pas garder rancœur ni sur quel motif me faire une raison de ne plus lui parler.
Jusqu'à maintenant, j'essaye de ne pas lui en vouloir, mais que faire ? Faire comme si elle n'existait plus pour moi ? Que voulez-vous que je fasse ? Je lui ai demandé plusieurs fois de m'expliquer, elle ne me dit rien.
Kol Touv.
Chalom Ouvrakha,
En effet, la situation dans laquelle vous vous trouvez est très frustrante.
Si vous vous êtes seulement contentée de lui envoyer des messages, peut-être qu'elle a changé de numéro; c'est une éventualité à prendre en compte.
Le mieux serait de la rencontrer et d'avoir avec elle une véritable explication.
Si elle refuse de vous parler, dans la mesure où vous lui avez dit clairement ce que vous avez sur le coeur et que vous vous êtes excusée si - éventuellement - vous lui avait fait involontairement du mal, vous avez fait votre devoir, et il ne vous reste plus qu'à essayer de la juger favorablement et vous efforcer de la pardonner pour le mal qui vous a été fait, et, en cela, du ciel, on vous jugera aussi favorablement et on vous pardonnera vos péchés (Roch Hachana 17a).
Béhatsla'ha.
