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Ma réaction était mauvaise, comment réparer ?

Rédigé le Lundi 4 Juillet 2016
La question de Elsa D.

Kvod Harabanim,

J'étais dans la rue avec mes 3 enfants (celui de 3 ans qui tenait d'un côté la poussette, celui de 2 ans qui tenait de l'autre, et le bébé dans la poussette), lorsque mon fils a fait tomber quelque chose à côté de la route.

Il a alors voulu le ramasser, et Baroukh Hachem je l'ai tiré très vite et il n'a rien eu.

Un monsieur juif a vu la scène et m'a dit des choses blessantes, comme quoi je devais faire attention à mes enfants, que tout était ma faute etc. Je tremblais déjà de peur, et je lui ai répondu que j'étais une maman qui faisais tout mon possible pour mes enfants, et j'ai avancé.

Je reconnais que ça m'a touché qu'on me fasse une remarque concernant ma façon de faire avec mes enfants, mais que faire ? Il a 3 ans, je fais le maximum pour les protéger, et justement je suis peut-être trop protectrice.

Du coup, j'ai appelé mon mari, je lui ai raconté ce qu'il s'était passé, et lui ai demandé d'aller parler à ce monsieur.

Je n'aurais jamais du, car il a été lui parler, et le monsieur s'est excusé et a dit qu'il a réagi avec moi comme avec sa fille.

Je m'en veux de ne pas avoir pris sur moi, ma honte aurait réparé mes fautes.

Du coup, j'ai demandé pardon à Hachem, et j'espère revoir ce monsieur pour m'excuser de lui avoir envoyé mon mari qui était furieux (alors que mon mari est un Tsaddik qui étudie au Collel toute la journée).

Bref, je me sens mal.

Dois-je attendre une autre honte sans répondre pour réparer ?

Dois-je attendre de le revoir, ou le fait d'avoir demandé sincèrement pardon suffit ?

Kol Touv, et merci.

La réponse de Rav Avraham TAIEB
Rav Avraham TAIEB
6662 réponses

Chalom Ouvrakha,

Votre réaction n'a pas été si mauvaise que vous le pensez, le fait que vous ne vous soyez pas mise en colère contre ce monsieur est déjà une bonne chose.

Le fait que vous en avez parlé avec votre mari n'est pas forcément interdit, dans la mesure où vous en aviez gros sur le cœur. "Prendre sur soi" dans ce genre de cas est en effet digne de louange, mais on ne peut pas non plus dire que parler est interdit, dans la mesure où le but était de partager avec votre époux ce que vous aviez sur le cœur.

Bien heureuse vous êtes de soutenir un mari qui étudie la Torah, votre mérite est immense, et le monsieur qui vous a blessé ne se rend pas compte de la gravité de sa faute. Les réprimandes de votre mari ont sûrement été pour lui une expiation, même si lui n'aurait pas du se mettre en colère, mais simplement lui dire ce qu'il pensait avec calme, mais avec franchise.

Hachem est sûrement fier de vous, et votre souci d'être pardonnée prouve bien la pureté de vos aspirations.

Qu'Hachem vous bénisse et vous protège, et qu'il soit Sa volonté qu'il y ait beaucoup de femmes comme vous parmi le peuple d'Israël.

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