Bonjour Rav,
Pouvons-nous donner le Ma'asser à des pauvres ? Tout en sachant qu'un pauvre n'est pas forcément aussi étudiant en Torah, il est juste pauvre, et une personne qui n'étudie pas est appelée pauvre.
Qu'en est-il du pauvre non-juif, des impôts à visée sociale, ou du retour sur impôt grâce au cerfa ?
Cher Fradji,
Même si, dans le Choul'han Aroukh, on parle de pouvoir donner l'argent du Ma'asser à une personne dans le besoin, il reste quand même qu'il est rapporté dans plusieurs livres de Halakha que l'on peut utiliser l'argent du Ma'asser pour la Tsédaka pour les nécessiteux, et le mieux serait de donner aux pauvres qui étudient la Torah. Cela signifie que s'il se présente deux nécessiteux dont l'un étudie la Torah, ce dernier passera en priorité, parce qu'il a deux atouts.
Concernant les impôts, même s'ils servent à des actions sociales, on ne pourra pas les déduire de son Ma'asser, car la chose est considérée comme s'acquitter de sa dette par l'argent du Ma'asser. De plus, comment avoir la certitude qu'il sera utilisé pour le social et non dans un autre but ?
Quant à donner un don avec cerfa : il faudra donner à nouveau le Ma'asser sur le retour des impôts, puisque le calcul du Ma'asser se fait selon les entrées actuelles, et donc s'il reçoit un retour d'impôt, il faudra recalculer le Ma'asser comme pour une nouvelle entrée.
Bivrakha.