Ma'asser : à partir de quand s'enrichit-on ?

Bonjour,

Le commentaire que vous citez est mentionné dans le Talmud, traité Chabbath page 119a et traité Ta'anit page 9a.

La richesse est promise principalement lorsque l'on accomplit scrupuleusement la Mitsva de prélever la Trouma Guedola [qui est donnée au Cohanim], le Ma’asser Richone [donné au Lévi la première et la seconde année du cycle de la Chemita ainsi que la quatrième et la cinquième année] et le Ma’asser 'Ani [donné aux pauvres la troisième et la sixième année du cycle de la Chemita].

Le point commun de ces trois prélèvements est la Mitsva de Tsédaka : venir en aide aux autres [les Cohanim et les Léviim qui s'adonnent à l'étude de la Torah et qui sont de service dans le Beth Hamikdach, et les pauvres]. Voir Malakhi, chapitre 3, verset 10.

C'est ainsi qu'il ressort de l'histoire rapportée par Tossefot dans Ta'anit page 9a et dans le Midrach Tan'houma, passage 10 sur Parachat Réé - Dévarim 14, 22.

Le prélèvement du Ma’asser Chéni est obligatoire, mais il n'a pas le statut de Tsédaka puisqu'il est consommé par le propriétaire de la récolte.

Il va sans dire que le fait de ne pas prélever le Ma’asser Chéni peut également empêcher la Brakha de la richesse, car Hachem désire que l'on accomplisse tous les commandements de la Torah. Voir Midrach Tan'houma, passage 15 sur Parachat Réé - Dévarim 14, 22.

N'oubliez pas qu'il se pourrait fortement que vous soyez déjà riche mais que vous ne le sachiez pas !

Nos Sages disent : "Qui est riche ? Celui qui est satisfait et qui se contente de ce qu'il possède". Voir Pirké Avot, chapitre 4, Michna 1.

P.S : pour parfaitement calculer son Maasser, l'association Torah-Box a mis en ligne le site www.maasser.com.

Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.