Chalom Rav,
Comment le Louz peut-il être indestructible, alors qu'à notre époque il est connu qu'il n'y a rien de plus solide que le diamant ?
Chalom Ouvrakha,
Excellente question.
Il faut savoir que les Guémarot dans ce style sont à prendre au sens figuré du terme, c'est-à-dire que nos Sages nous ont caché dans cette image une idée puissante qui est à prendre au sens symbolique du terme. Voir 'Assé Lékha Rav tome 2, responsa 6.
Cet os (qui n'est pas réel) sur lequel nos Sages nous enseignent que même le feu n'a pas d'impact et qu'il est "indestructible" (Midrach Rabba 28, 3), est en fait le symbole de quelque chose de spirituel dans l'être qui est immuable et indestructible (voir Sota 46b et Torah Temima Béréchit 6, 6).
L'homme porte dans son essence ('Etsèm) une partie qui n'est pas assujettie à la mort, et ce n'est pas par hasard que cet os porte le même nom que la ville de Louz, qui fut détruite et qui, pourtant, hérita d'un nouveau nom : "Beth El" (Béréchit 28, 19 et Choftim 1, 23), car l'homme peut paraître détruit et anéanti, mais il y a toujours une possibilité de retour vers Hachem (voir le livre Brit Chalom du Rav Pinhas 1520-1563 sur la Paracha de Vayetsé et le livre du Rokéa'h "Chem Hachem" de Rabbi Elazar de Worms 1160-1230).
Kol Touv.
