Bonjour Rav,
Ai-je le droit de lire un Téhilim qui ne correspond pas au bon jour du moi ?
Par exemple, on est le troisième jour du mois et je lis un Psaume du 24ème jour du moi.
Si nous avons le droit, est-ce que c’est efficace ?
Bonjour,
Vous avez tout à fait le droit.
Le partage selon les jours du mois est uniquement un moyen de finir entièrement la lecture du livre du Téhilim ; d’ailleurs, d’autres le finissent en une semaine, car, comme vous pourrez le constater, il est également départagé en suivant les jours de la semaine.
Vous pourrez donc évidemment lire le ou les Psaumes que vous voudrez le jour que vous voudrez, il n’y a aucune incidence ou effet notoire.
Seul le jour de Ticha' Béav (9 Av), journée de deuil qui commémore la destruction des deux Temples de Jérusalem, vous ne pourrez pas lire de Téhilim, car, durant cette journée, l’étude de la Torah est interdite. En effet, la Torah, qui réjouit le cœur de l’homme, est prohibée en ce jour de deuil. Cependant, celui qui est moins strict et se le permet a sur qui s'appuyer (voir Yabi'a Omer volume 4, Yoré Dé'a chapitre 32).
Concernant votre deuxième question, sachez que la lecture du Téhilim est, a été, et sera toujours d’une utilité, d’une efficacité et d’un grand secours pour le peuple d’Israël. Au fil des générations et de l’histoire du peuple juif, en tous temps et à tous moments, la lecture du livre du Téhilim a prouvé son efficacité incontestablement. Il accompagne le peuple juif en temps de tristesse comme de joie, en temps de malheur comme de délivrance. Les plus grands de nos maîtres vantent ses pouvoirs à briser toutes les barrières qui nous lient à notre Créateur, et, par conséquent, à agir pour notre protection, réussite dans le matériel et le spirituel, pour apporter la guérison aux malades, pour délier des situations difficiles, etc.
L’image première qui me vient en tête est celle de l’un des plus grands de nos maîtres, connus pour la force de sa prière, pour les délivrances qu’il apportait à tout un chacun, et pour ses miracles, il nous quitta en 5744 (1984), vous l’avez deviné, il s’agit de Baba Salé, tenant à la main son livre de Téhilim.
Tout n’a pas été dit à ce sujet.
Kol Touv.