Bonjour,
Le Téhilim 20 pour la Réfoua Chéléma de quelqu'un d'assez malade peut-il se lire même le Chabbath ou les jours de fête ?
Car page 90 du Pata'h Eliyaou, il est écrit que ce psaume ne se dit pas si l'on ne fait pas les Ta'hanounim, d'où ma question.
Je fais également la prière pour les malades en fin du Pata'h, mais je crois qu'il n'y a pas de restriction de jour à ce niveau-là, ainsi qu'un Mi Chébérakh.
Merci d'avance de votre réponse.
Bonjour,
Vous écrivez :
« Je fais également la prière pour les malades en fin du Pata'h, mais je crois qu'il n'y a pas de restriction d[c]e jour à ce niveau-là, ainsi qu'un Mi Chébérakh. »
Réponse :
Il n’est pas permis de prier pour un malade durant Chabbat, car, inévitablement, on se causera de la peine, ce qui est interdit durant Chabbath.
Si le malade court un danger [non imminent], cela n’est pas interdit si les Téhilim sont récités par un particulier, mais pas en public. Voir Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 288, passage 9.
Se retenir de prier pour un malade en l’honneur du Chabbath est un plus grand mérite pour lui que la prière elle-même. Donc : lisez les Téhilim que vous souhaitez et pensez que le mérite de cette lecture sera favorable pour le malade en question.
Au Beth-Haknesset, au moment de la lecture de la Torah et dans certains cas particuliers, il est habituel de réciter une prière pour une personne malade. A ce sujet, le Rav Binyamin Chlomo Hamburger a écrit une étude de plus de 60 pages dans l’ouvrage 'Hitsé Guiborim, volume 7, pages 167-229. Voir également, Pisské Tchouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 288, passages 9-11.
Lire des Téhilim pour la guérison d’un malade
Comme nous l’avons mentionné précédemment, il est permis de lire des Téhilim pour la guérison d’un malade [même s’il ne court pas un danger imminent], mais à condition d’être certain de ne pas se causer de la peine et de ne pas prononcer son prénom. Voir Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 288, note 70.
Le Téhilim 20 peut être lu durant Chabbath pour la guérison d’une personne malade, de la même manière que les Téhilim 113, 114, 115, 116, 117 et 118 peuvent être lus durant les jours où l’on ne récite pas le Hallel.
Ceci est valable tant qu'ils ne sont pas récités à l’endroit précis où ils figurent dans les prières journalières.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.