Bonjour,
Vraisemblablement, un accord concernant les otages va être signé.
Ils vont être libérés, grâce à D.
Quelles sont les bénédictions à réciter, pour nous et pour eux ?
Bonjour,
Ci-dessous, les détails essentiels à retenir :
A. LES OTAGES
1. Ils doivent réciter la Brakha du Gomel en présence de dix hommes. Ceci est valable pour les hommes et les femmes.
2. Les enfants libérés, non encore Bar / Bat Mitsva - Séfarades : ils doivent réciter la Brakha du Gomel. Ashkénazes : ils ne peuvent pas réciter le Gomel. Ils répondront Amen après la Brakha d’un adulte qui doit, de toute façon, la réciter.
'Hazon Ovadia - Brakhot, page 349, Halakha Broura, volume 11, pages 163, 166, 173, Pisské Techouvot, édition 5762, chapitre 218, passage 10, chapitre 219, passage 6. [*]
3. Le matin, en récitant la Brakha "Baroukh Ata … Matir Assourim" [Bénis Tu es Hachem … Qui libère les prisonniers], ils doivent avoir une pensée de reconnaissance toute particulière envers Hachem.
4. Ils agiront également de la sorte lorsqu'ils réciteront la Brakha "Baroukh Ata … Mé’hayé Hamétim" et "Modim" dans la ‘Amida.
5. La Brakha du Gomel remplace le sacrifice - Korban Todah [offert sur l'Autel du Beth-Hamikdach, uniquement durant le jour], donc, il faut attendre le jour pour la réciter. 'Hatam Sofer - Ora'h 'Haïm, réponse 51, Halakha Broura, volume 11, page 188, Halakha 17.
6. Si l'otage est malade, il attendra de recouvrir une bonne santé avant de réciter le Gomel. Tsits Eliézer, volume 18, réponse 22, 'Hazon Ovadia - Brakhot, page 348, Halakha Broura, volume 11, page 175.
7. D'après certains de nos maîtres, ils doivent réciter la Brakha "Hatov Véhamétiv" au moment où ils apprennent la bonne nouvelle.
B. LES MEMBRES DE LA FAMILLE
1. Les membres de la famille - hommes et femmes - doivent réciter la Brakha "Baroukh Ata … Mé’hayé Hamétim" lorsqu'ils verront leur proche.
Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 225, Halakha 1, Halikhot Chlomo [Rav Chlomo Zalman Auyerbakh], chapitre 23, fin de la Halakha 12, Chévet Halévi, volume 5, réponse 24, Halakha Broura, volume 11, pages 331-334 et note 10, page 340, Birkat Hachem, volume 4, chapitre 2, Halakha 28.
2. Ceci est valable même s’il s’agit d’un otage enfant, non encore Bar / Bat Mitsva.
3. Dès que les membres de la famille prennent connaissance de la nouvelle - Si elle est bien fondée et confirmée par des sources fiables, ils peuvent réciter la Brakha "Baroukh Ata … Hatov Véhamétiv"
C. LES AMIS TRÈS PROCHES
Les amis-hommes très proches peuvent réciter la Brakha "Baroukh Ata … Mé’hayé Hamétim" pour un otage-homme lorsqu'ils le verront et les femmes peuvent réciter la Brakha pour une otage-femme lorsqu'elles la verront. Michna Broura, chapitre 225, passage 1, et Cha’ar Hatsiyoun, passage 2.
D. TOUT LE PEUPLE JUIF
Le matin, dans la série de Brakhot récitées tous les jours, nous devons tous avoir une pensée particulière pour les bontés d’Hachem et penser aux otages libérés en récitant la Brakha "Baroukh Ata … Matir Assourim".
On agira également de la sorte lorsque l’on récitera la Brakha "Baroukh Ata … Mé’hayé Hamétim" et "Modim" dans la ‘Amida.
[*] Rav Its'hak Yossef, contrairement à son frère, Rabbi David, ne partage pas cet avis : Yalkout Yossef - 'Hinoukh Katan, page 157.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.
16 commentaires
J'ai suivi votre conseil avisé et relu la Hagada dans laquelle j'ai trouvé cette phrase :
A chaque génération, l'homme a l'obligation de se voir comme si ( en hébreu - Kehilou )lui même est sorti d'Egypte. J'ai compris qu'il y a une [...] lire la suite du commentaire
Lorsque nous avons le profond sentiment que nous faisons partie d'un même peuple, et qu'il s'agit de nos ancêtres, cela ne fait aucune différence.
Lisez, s'il vous plait, votre Haggada de Pessah. Merci.
Pour faire [...] lire la suite du commentaire
Si vous saviez ce que nous avons enduré durant l'exil en Egypte; les pires atrocités.
Et pourtant, nous avons, TOUT DE MÊME, l'obligation de REMERCIER Hachem pour la libération.
La fête de Pessah vous dit quelque chose [...] lire la suite du commentaire
On ne peut pas se fâcher avec le Maitre du monde mais on peut crier vers Lui nos peines et problèmes, comme dans Chemot lu aujourd'hui :J'ai entendu vos cris dit Hachem : pourquoi tant de malheurs, tant de souffrances, tant de pogroms, [...] lire la suite du commentaire
En tant que bon juif [je l'espère], je vous pose, également, une question rhétorique :
Imaginez ['Hass Véchalom] que vous soyez l'un de ses otages :
Ne seriez-vous pas investi d'un immense soulagement à la vue de la lumière du [...] lire la suite du commentaire
Je vous pose une question réthorique puisque vous connaissez déjà la réponse.
Puisque les Mayim A’hronim sont une ‘hova c est à dire plus fort qu’une mitsva, pourquoi ne récite t on pas de brakha, comme pour les mayim [...] lire la suite du commentaire
Les otages libérés des fins fonds de l'abîme ne doivent réciter aucune Brakha ? Ni eux, ni leurs proches ?
La douleur nous transperce tous au plus profond de l'âme et à plus forte raison les otages, eux-mêmes ainsi que leur famille [...] lire la suite du commentaire
Et surtout [...] lire la suite du commentaire
Si vous n’avez pas compris la réponse ce n’est pas que ce n’en est pas une
Peut être une lecture plus [...] lire la suite du commentaire
Votre réponse à mon égard est très symptomatique : ce n'est pas moi qui ait posé la question mais c'est à moi que vous répondez alors que c'est au poseur de la question qu'il aurait fallu répondre. Ce n'est pas la première fois que vous [...] lire la suite du commentaire
Nous sommes dans l'obligation de défendre l'honneur de notre Créateur suite à un commentaire malveillant.
Devons-nous nous empêcher de remercier du fait que nous avons été touchés ?
C'est une conduite, à la rigueur [...] lire la suite du commentaire
Vous manquez de respect envers Hachem, le Maître du monde.
Au lieu de Le défendre, vous L'accusez !
C'est une honte !
Bonne question. Curieux de voir si on vous répond.