Les tests de Emouna (foi) dans la vie

Chalom,

Ils se déroulent au quotidien ; lorsque l’homme est surpris par plusieurs mésaventures, en oubliant quelque chose d’important, ou en cassant, en perdant des objets de valeur. L’homme a la possibilité de reporter la faute sur quelqu’un et de se mettre en colère contre lui. S’il est blessé dans son amour-propre ou si sa volonté n’a pas été accomplie comme il le voulait, l’homme ne s’y attend pas.

C’est une épreuve pour jauger l’intensité de sa foi et pour constater comment il va s’en remettre et annuler sa volonté en sachant que le Créateur dirige le monde et que tout est pour le bien.

L’épreuve prend son sens quand l’homme est faible et non dans ses jours de gloire où sa conscience est claire. C’est précisément dans ces moments de confusion, quand les épreuves l’assaillent, qu’il est jugé sur la sincérité de sa foi. Parviendra-t-il à se relever promptement grâce aux empreintes sérieuses de sa foi et à accepter le coup avec amour ?

Ce sont sur ces petits points que la table du juste risque d’être gâchée dans le monde futur, comme c’est expliqué dans le Talmud (Traité de Sota 48). Celui qui s’applique à considérer chaque événement comme un instrument dans la main de D.ieu et celui qui l’accepte avec amour, avance pas à pas vers une foi parfaite !

C’est ainsi qu’on mesure la grandeur d’âme de l’homme pour l’éternité. Pour mériter de se réjouir de la Présence divine, il parfait sa foi maintenant en exil et accepte tout avec amour, comme le ‘Hafets ‘Haïm l’explique (« Ma‘hané Israël » chapitre 3, ou dans mon livre « Ner Léragli » page 75 : « Qui est grand aux yeux de D.ieu ? C’est le parfait croyant ! »).

Kol Touv.