Chalom Rav,
Quelles sont les responsabilités des grands-parents selon la Torah ?
Merci.
Chalom,
Dans le Talmud, il est question des obligations du père vis-à-vis du fils : la Brit-Mila, le Pidyone Habèn (rachat du premier-né), lui enseigner la Torah, le marier, lui apprendre un métier, et, d'après certains, lui apprendre à nager (Kiddouchin 29a).
C'est uniquement dans la Mitsva d'enseigner la Torah que la Guémara étend la responsabilité également au grand-père (Ibid. 30a, d'après Devarim 4, 9). Telle est également la conclusion du Choul'han 'Aroukh Yoré Déa 245, 3.
Par ailleurs, on enseigne la grandeur de celui dont le fils et le petit-fils sont tous deux érudits (Baba Métsia 85a, Brakhot 21b). Selon les termes du traité Brakhot (op. cit.), celui qui enseigne la Torah à son petit-fils, c'est comme s'il l'avait reçu du Sinaï. Le Rav Baroukh Epstein précise : même si la Mitsva incombe en premier lieu au père, la Guémara veut signifier que l'étude intergénérationnelle permet de retourner à la source de la transmission (cf. Torah Temima Dévarim 4, 9, note 31).
Il me semble que le lien affectif particulier existant entre les grands-parents et les petits-enfants peut justement favoriser cette transmission. En cela, le grand-père peut donc avoir une influence très positive sur le développement spirituel de son petit-fils. C'est aussi sa responsabilité.
Précisons enfin que la grand-mère a également sa part dans l'étude des petits-enfants, en l'encourageant le mieux possible, et en étant présente pour permettre aux enfants d'avoir le meilleur cadre possible pour l'étude, à l'instar de ce qui est enseigné à propos du mérite des femmes dans l'étude de la Torah de leurs maris et leurs enfants (Sota 21a).
Kol Touv.