Bonjour Rav,
D'où vient la coutume d'écrire un "Pan" et de le déposer sur la tombe d'un Tsadik ?
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Vous faites allusion au Pidyon Néfech, le fameux message rédigé par le 'Hassid / l'élève, et envoyé à son Rabbi / maître.
Dans ce message, le 'Hassid / l'élève implorent la miséricorde divine en priant le Rabbi / maître d'intervenir en leur faveur auprès du Créateur du monde. Voir Iguérot Kodech, volume 4, page 424.
1. Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi [1745-1813], l'auteur du Choul'han 'Aroukh Harav, du Tanya, etc. mentionne une coutume "semblable" dans l'une de ses fameuses lettres ayant paru à la page 4 de l'ouvrage Méa Chéarim.
2. Rabbi Avraham Falaggi écrit à propos de Rabbi 'Haïm Benattar [1696-1743], l'auteur du fameux commentaire sur la Torah - Or Ha'haïm qu'il transmit à son élève un morceau de papier dans lequel il inscrit une prière pour bénéficier d'une Parnassa. Ce morceau de papier devait être placé entre les pierres du Kotel. D'après certains, cet élève était Rabbi 'Haïm Yossef David Azoulay - le 'Hida [1724-1806].
3. Le Rav Chmouel Rabinovitcz explique : lorsque nos ancêtres n'avaient pas la possibilité de se déplacer vers le Kotel, ils envoyaient un morceau de papier afin qu'il soit placé dans le Kotel, où il y a une présence de la Chekhina toute particulière. En cas de force majeure, l'écriture était considérée comme la prononciation d'une prière. Cette coutume a été adoptée même lorsqu'il s'agit de prières que l'on désire réciter sur la tombe d'un Tsadik.
Pour des détails supplémentaires, voir Tsits Eliézer, volume 10, réponse 5, Cha'aré Tsion, volume 1, réponse 5, Beth Aharon Véisraël, volume 95, année 16, pages 68 [676]-72 [680].
4. Vraisemblablement, ce qui vient d'être dit est à l'origine de la coutume mentionnée dans votre question.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.